Stop la souffrance au travail !

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Face à des situations dégradées, le médecin du travail doit pouvoir faire des alertes médicales. Ces alertes sont destinées à faire l’analyse des organisations du travail et des effets psychosociaux que cela engendre sur la santé des agents.
En lien avec les missions du CHSCT, le médecin du travail doit pouvoir engager des actions de prévention contraignantes afin de préserver la santé d’un agent ou d’un groupe d’agents en difficulté.
 Construire une relation de confiance entre les agents du CPN et le SST est un passage obligé pour assurer la santé au travail. Cela demande une indépendance totale des modes d’action et d’intervention du SST et du CHSCT.
 Travailler ensemble (SST, CHSCT, DRH) pour améliorer la santé des agents du CPN est primordial.
 
Préserver l’indépendance du SST et du CHSCT est une condition incontournable que la Direction doit respecter, si elle veut diminuer la souffrance au travail.
La santé des agents du CPN dépend pour beaucoup de « son » SST, de notre capacité à défendre notre médecine du travail.
Les salariés du CPN et leurs mandants doivent pouvoir intervenir et contrôler le bon fonctionnement du SST.
 
C’est cette pratique de santé au travail que les membres de la CGT entendent mettre en œuvre avec le service de santé au travail (SST) le CHSCT et la Direction.
 
C’est l’objectif que la CGT s’est fixé : faire reculer la souffrance au travail.