Le statut contient un ensemble de droits et de garanties (dont certains ont nécessité de longues négociations de la part des syndicats) :
la non-discrimination, la rémunération après service fait, la protection contre les attaques, la formation professionnelle, le droit à la carrière, aux congés, le droit syndical, le droit de grève, le droit de participation (organismes consultatifs, action sociale et culturelle, …)
Et un ensemble de devoirs :
l’exercice exclusif des fonctions, le désintéressement, le respect du principe hiérarchique, la neutralité et la laïcité, le secret et la discrétion professionnelle, le devoir de probité, l’obligation de prudence.
Le principe d’égalité, valeur fondamentale de la république, doit rester un principe incontournable en ce qui concerne le recrutement, le déroulement de carrière, le traitement, ….
Il représente un obstacle aux dérives marchandes visant à imposer aux établissement les critères de gestion, d’organisation et de management basés sur le résultat financier.
Des campagnes de dénigrement sont régulièrement organisées, y compris au sein des établissements, notamment en multipliant l’irrespect des réglements et des personnels.
Pour la CGT, le statut doit évoluer, intégrer les nouveaux besoins des fonctionnaires pour leur permettre de meilleures conditions d’exercice dans leurs missions de service public auprès de la population.
Pour en savoir plus :
www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do
Des statuts dits particuliers existent :
– pour les personnels administratifs, voir www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do
– pour les personnels techniques, voir www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do
– pour les personnels infirmiers,de rééducation et médico-techniques, voir www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do
– pour les aides-soignants et ASH, voir www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do