La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires, rejetée massivement par les personnels, en dit long sur la volonté d’un dialogue social démocratique inexistant. Ce gouvernement ne peut pas laisser croire que toutes ces réformes ne s’inscrivent pas, à terme, dans une remise en cause de notre système de protection sociale.
L’ouverture du débat sur l’autonomie et la perte de la dépendance devra faire la preuve du contraire.
Tous les employeurs – public, associatifs ou privé lucratif, du sanitaire, du social ou du médico-social utilisent la gestion des personnels comme variable d’ajustement (plans sociaux, suppressions de postes, fin massive de contrats…).
De nombreuses luttes ont eu lieu dans les établissements publics, dans la Branche Associative Sanitaire et Sociale et dans de nombreuses structures du privé lucratif avec des mouvements de grève importants.
Les annonces sur la remise en cause du statut des fonctionnaires est à mettre en parallèle avec les attaques des conventions collectives.
Dans ce contexte, la Direction fédérale CGT de la santé et de l’action sociale a décidé qu’elle
n’assisterait pas aux voeux du Ministre du travail, de l’emploi et de la santé, ni à ceux de ses autres ministres de tutelle.
La Fédération appelle les salariés et les retraités de la santé et de l’action sociale, à construire dès ce début d’année, les conditions de poursuite de la mobilisation sur les lieux de travail.
La Fédération CGT Santé et Action Sociale revendique l’ouverture urgente de négociations, pour porter ses propositions sur l’emploi, la formation, les salaires, la pénibilité, les conditions de travail pour l’ensemble du secteur sanitaire et social.
L’année 2011 doit se placer sous le signe de la conquête et du progrès social.
Fait à Montreuil, le 10 janvier 2011