Cette situation est intolérable. La plupart de ces praticiens exercent dans les mêmes conditions de responsabilité que les praticiens à diplôme français avec une rémunération inférieure de moitié. Par ailleurs, du fait de la précarité de leur situation, ils font plus que leur part de travail pour assurer la continuité des soins dans les établissements la nuit, les week-ends et les jours fériés.
Utilisés comme main d’oeuvre à bon marché, taillable et corvéable à merci, leur situation s’apparente à de l’esclavage moderne. Dans une situation de tension en termes de démographie médicale, ils sont de plus en plus indispensables pour faire fonctionner de nombreux hôpitaux, notamment dans les zones les moins attractives.
De plus, si rien n’est fait, ils se retrouveront dans l’illégalité et risquent l’expulsion du territoire français.
C’est la raison pour laquelle, nous demandons qu’un processus de régularisation de leur situation s’ouvre le plus rapidement possible afin qu’ils puissent continuer à exercer leur métier dans les mêmes conditions que les autres médecins des hôpitaux.
Montreuil, le 15 juin 2011