« Mais qu’est-ce qu’on peut y faire ? »
Il est urgent que les mécanismes générateurs de violences institutionnelles soient identifiés :
– organisation du travail incohérente
– management de plus en plus brutal
– formatage des agents
– contradiction permanente dans la mise en place des COVIRIS, CREX, traçabilité, protocoles
– manque de personnel, effectifs à flux tendu
– absentéisme chronique
– rationalisation des soins
– perte du sens des missions
Faire preuve de capacité à mettre en place une organisation harmonieuse cohérente et qui donne du sens au travail induit une démarche volontaire et solidaire de la part des acteurs responsables du CPN.
« Ne pas accepter la violence »
– quand l’équipe pluridisciplinaire manque de moyens humains et matériels
– quand les places sont limitées dans les Unités pour Malades Difficiles
– quand le laxisme et le déni sont une pratique de management
– quand iln’y a pas de réponse
Alors l’angoisse envahit le trouble psychiatrique et la violence s’impose comme seule réponse à la souffrance.
Le personnel soignant ne se satisfait pas de cette situation qui engendre souffrance et violence.
Devant les difficultés rencontrées par le personnel soignant et à sa demande,
la CGT sollicite une entrevue avec l’ARS .
C’est à partir d’une réflexion commune que nous déciderons ensemble les actions à mener pour nous faire entendre.