11 octobre 2011 ASSEMBLEE GENERALE DES SALARIES AU CPN

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1°) les effectifs
 
A ce stade, on pourrait penser que le CPN n’est pas touché par la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) conduisant au non-remplacement d’un fonctionnaire sur 2.
Dans les faits, nous constatons :
          le peu d’entrées par rapport aux sorties dans le bulletin d’informations publié par la Direction,
          l’arrivée de contractuels toujours plus nombreux,
          ….
 
La rigueur s’exerce également au gré des glissements de tâches justifiés par la Direction sous le nom de valorisation des compétences.
On peut citer :
          le remplacement de postes infirmiers par des A.S.
          le remplacement de postes administratifs de catégorie B par des catégories C (exemple ; secrétaires médicales)
          ….
 
On note également une réalité bien différente de celle présentée par la Direction en examinant plus attentivement le dossier UHSA
A l’origine, il était convenu de recruter du personnel supplémentaire pour cette nouvelle structure (66 postes) or, ce que la CGT craignait se vérifie : à savoir, un fonctionnement avec les effectifs actuels (en clair, on déshabille les autres services)
 
Que dire également de l’impact sur les services de la nouvelle loi sur les soins sans consentement ?
 
2°) les opérations de construction de nouveaux bâtiments
 
La CGT dénonce preuve à l’appui que l’équilibre financier des travaux soit systématiquement recherché en prélevant sur la masse salariale.
Par exemple :
          l’UPPAM – UPIM = – 3 postes
          le CMP des Faienceries à LUNEVILLE (ex Bénédictins et Gambetta) = – 3 postes
          l’UHSA ?
          le NBH ?
 
3°) externalisation / privatisation de certaines activités
 
On peut citer :
          la Blanchisserie (transfert sur l’OHS de Flavigny)
          le bionettoyage (SIN&STES en lieu et place des ASH fonction publique)
          le vaguemestre (projet de passer par un prestataire extérieur suite à audit)
          le service de mandataire judiciaire (ex Tutelles) qui se dirige progressivement vers un mode de fonctionnement privé (contractuel, budget annexe, ….)
          les services techniques cantonnées uniquement à la maintenance et au petit entretien pendant que le gros du travail est transféré aux sociétés privées
          ….
 
4°) mutualisation / coopération avec St Nicolas de Port
 
Lors du dernier CTE du mois de juin, la CGT a réussi à faire dire au Directeur que la fusion était belle et bien engagée entre nos 2 établissements.
 
En effet, qui ne sait pas encore qu’il existe déjà :
          pour la logistique : service informatique, environnement – voirie CPN/ St Nicolas
          un travail administratif commun : services économiques (marchés publics), formation, GPMC, tutelles, ….
          pour les soignants : profils de poste et avis de vacance de postes communs, Direction des Soins commune, ….
 
La fusion en marche laisse craindre ce qui se passe habituellement dans le secteur marchand :
Les agents devront être mobiles et se dépanner sur les 2 sites.
Les doublons sur les postes administratifs et logistiques seront supprimés au fur et à mesure des départs en retraite non-compensés, voire feront l’objet de l’application du décret sur la mobilité dans la fonction publique (licenciements ?)
La charge de travail restera mais les personnels seront de plus en plus corvéables à merci.
 
5°) le budget
 
La recherche de rentabilité, le bon usage des deniers publics, sont de plus en plus mis en avant dans les discours de la hiérarchie.
 
Cela peut paraître contradictoire avec les gaspillages et erreurs de gestion dénoncés par la CGT :
          la Direction souscrit à des appels à projet mais ne s’assure pas que les subventions ARS soient bien versées en intégralité et à l’échéance fixée,
          la Direction poursuit sa logique de privatiser le bionettoyage en dépit de la démonstration par la CGT que le retour aux ASH fonction publique permettrait de réaliser des économies substantielles,
          où en est-on sur les emprunts au CPN ?
La CGT a demandé des comptes au prochain CTE car elle redoute la souscription d’emprunts toxiques type DEXIA (taux d’intérêts explosant sur la durée et mettant en difficulté financière les hôpitaux souscripteurs.
 
 
Dans les tiroirs de la Direction ….
 
On peut citer comme mesures d’austérité en cours ou à venir :
          la revente de nombreux CMP (recettes pour l’établissement) en invoquant la loi sur le handicap et les difficultés à tenir l’échéance 2015 : le CPN aura-t’il les moyens d’acquérir de nouveaux locaux à l’identique de ceux existants aujourd’hui ? ne doit-on pas craindre une réduction de l’offre de soins ?
          la création d’un pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie adultes ? périmètre ? missions ? moyens ?
          la réouverture de l’étage de la Crèche à moyens constant mais avec un objectif d’augmentation en berceaux,
          …..