12 DECEMBRE 2011 La CGT rencontre les representants du Conseil de Surveillance du CPN

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Le dialogue, même si ce n’était pas un modèle, avait le mérite d’exister.  Aujourd’hui, le constat est amer :
 
          Impossibilité de dialoguer avec une direction qui campe sur ses positions,
          Restriction de l’information, voire aucune information pour préparer les instances,
          Volonté de ne pas donner l’information demandée, voire impossibilité de répondre aux questions posées,
          Dossier sur le bionettoyage confus, opaque, disproportionné au regard du coût et du service rendu (3 millions d’euros),
          Dossier sur la blanchisserie incomplet : pas de trace du contrat avec l’OHS, pas de plan sur l’organisation du circuit linge, aucune lisibilité sur le circuit du linge….aucune traçabilité sur le suivi social des agents et l’accompagnement à leur reconversion,
          Dossiers sur l’UHSA en souffrance : aucune lisibilité sur les emplois UHSA et conséquences sur les emplois de psychiatrie générale et infanto. (dotation ARS ?)
          EPRD virtuellement équilibré, coupes budgétaires dans les dépenses de fonctionnement (ex : UAUP), opérations d’investissement équilibrées en supprimant des postes (ex : UPPAM – UPIM, CMP Lunéville ?)
 
Les représentants des personnels subissent un manque de lisibilité sur l’organisation et le suivi des travaux / équipements :
 
          cahiers des charges pas élaborés en partenariat avec les équipes et sans rapport avec les objectifs recherchés,…
          attributaires des marchés publics déjà choisis avant l’ouverture des offres (ex : automate pharmacie),
          aucune cohérence sur l’organisation et le suivi des travaux,
          déficit flagrant dans la gestion des relations humaines, tant au niveau de l’application du droit du travail que des textes réglementaires
 
Les instances et élus du personnel mis à l’index :
 
          Pas d’information,
          Pas de temps de préparation pour les instances,
          Incapacité pour la direction de mener un débat contradictoire et d’apporter des réponses objectives et factuelles,
          Refus du débat,
          Aucune prise en compte de la réalité des services de soins, techniques et administratifs (heures supplémentaires, violence, absentéisme dû aux conditions de travail dégradées, effectifs à flux tendu, …)
 
Non-prise en compte des recommandations de l’Expertise Emergences d’octobre-novembre 2010 sur l’organisation du travail et ses conséquences :
 
          Management brutal et non respectueux des agents, déni de la réalité,
          Organisation du travail de type « taylorisme » avec fractionnement individuel des tâches,
          Perte du contenu du travail,
          Apparition de la souffrance au travail
 
Stratégie de la direction qui consiste à brise le lien social, qui jette la suspicion sur le collègue, organise un simulacre de réunions sur les risques psychosociaux mais rejette les propositions de la CGT sur le mieux vivre au travail sans rien proposer de concret.
 
Une politique sociale maltraitée, malmenée :
 
          Crèche qui ne répond plus aux besoins du personnel hospitalier, ni aux attentes des agents qui y travaillent,
          Conditions de travail déjà dégradées qui se dégradent d’avantage chaque jour,
          Violence en augmentation,
          Sous-effectif chronique,
          Augmentation prévisible du manque d’effectif lié à l’ouverture prochaine de l’UHSA,
          Heures supplémentaires, Compte Epargne Temps qui dépassent les 23 équivalents temps plein,
          Détournement insidieux du droit du travail par la mise en place des 12 heures sur 11 semaines consécutives,
          Renforcement du contrôle des malades,
          Formatage et chasse aux penseurs critiques.
          Pression et répression des salariés qui revendiquent leur appartenance à la CGT et qui le font savoir.
          Remise en cause du droit du travail (droit d’alerte, droit de retrait, dérogation des 12 h/jour)
          Remise en cause du droit syndical sous couvert du manque d’effectif,
          Non-respect du droit au repos pour les agents en études promotionnelles.
 
Une direction qui ne partage aucun pouvoir depuis la loi HPST :
 
          Directoire : direction bicéphale Directeur/Président CME qui ne rend compte, devant aucune instance, de ses choix et décisions,
          CHSCT dont les prérogatives instituées par la loi ne sont pas respectées,
          CTE à qui on refuse volontairement les informations nécessaires pour mener à bien un travail d’investigation et de vérification sur la justesse des choix du Directoire,
          Conseil de Surveillance décapité de tout pouvoir de décision.
 
Sont remis aux membres du Conseil de Surveillance des dossiers sur les thèmes suivants :
          Discrimination syndicale
          Risques psychosociaux au CPN
          Bilan social 2010
          Communication Direction / représentants du personnel
          UHSA
          Blanchisserie
          Crèche
          Cuisines
          Bionettoyage
          Formation
          Logements de fonction