1er MAI 2012 Portons les exigences sociales pour construire l’avenir

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Le contexte électoral de l’entre deux tours des présidentielles ne doit pas nous faire oublier le contexte économique et social désastreux dont est victime le monde du travail.
Dans les secteurs de la Santé et de l’Action Sociale, la nouvelle présidence, quelle qu’elle soit, n’arrêtera pas la Révision Générale des Politiques Publiques, elle n’arrêtera pas le démantèlement du service public de la santé (baisse des effectifs, fermetures de services, fermetures des hôpitaux de proximité, conditions de travail dégradées, management agressif,…).
La nouvelle présidence n’arrêtera pas les restructurations multiples et autres fusions-absorptions dans le champ de l’action sociale avec son cortège de baisse d’effectif, le gel des salaires, le manque de qualification et le recul des acquis sociaux.
 
En France et dans de nombreux pays d’Europe, les organisations syndicales mobilisent les salariés contre les politiques d’austérité. Voilà qui donne le « la» dans les débats sur la sortie de la crise.
L’augmentation des salaires, la priorité à l’emploi, la reconquête des systèmes sociaux et des droits des salariés, sont au coeur des revendications de ce 1er mai 2012 qui se situe dans le prolongement de toutes les luttes pour une autre répartition des richesses.

La CGT réaffirme ses dix exigences pour sortir de la crise :
Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux (Smic à 1700 euros),
Contrôler les aides publiques aux entreprises,
Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements,
Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires,
Stopper les suppressions d’emplois,
Développer les politiques publiques et les moyens des services publics,
Réformer la fiscalité en profondeur,
Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduit pour l’investissement pro­ductif,
Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux,
Mettre en place un fonds européen de solidarité sociale et de développement économique.

À quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, les manifestations du 1er mai, qui vont se dérou­ler sur tout le territoire, vont réaffirmer les priorités sociales pour les salaires, la croissance et l’emploi que les salariés, les retraités et les chômeurs attendent d’une nouvelle politique.

Le 1er mai, c’est aussi une journée de manifestation de la solidarité du monde du travail au-delà des frontières et des cultures pour combattre le racisme, les discriminations. C’est une journée pour le « tra­vailler et vivre ensemble».
Les salariés ont besoin d’une présence plus importante du syndicalisme et de la CGT pour créer le rapport de forces nécessaire à la prise en compte de leurs revendications en toutes circonstances.