La CGT s’en félicite et prendra toute sa part afin que cet engagement soit tenu.
Une véritable politique de prévention des risques psychosociaux ne peut se construire que sur un diagnostic partagé entre les syndicats et la Direction.
La CGT présentera lors du CHSCT du 4 décembre prochain la charte et le règlement de la cellule d’alerte et de prévention des situations de souffrance au travail.
En voici, les grandes lignes :
– la cellule sera indépendante de la Direction, de la Médecine du Travail et de la Psychologue,
– elle sera constituée de membres issus du CHSCT, de représentants des conseils de pôle et des différentes catégories professionnelles et d’un représentant de la CME,
– elle s’engage à respecter la confidentialité des déclarations qui lui seront faites,
– elle travaillera à proposer des relais vers les différents acteurs internes et pourra le cas échéant, orienter vers des médiations externes ou des suites judiciaires,
– un compte rendu anonymisé des situations sera présenté trimestriellement devant la Direction, la Médecine du Travail et la Psychologue,
– un bilan annuel sera présenté en CHSCT pour que le Directeur se positionne.
Pour notre syndicat, ces principes constituent un socle minimum de fonctionnement sur lequel la cellule d’alerte doit se mettre en place début 2013, comme la Direction s’y était engagée.
La cellule d’alerte reste un outil de prévention mais bien d’autres champs doivent être investigués : organisation du travail, violence, accidents du travail, effectifs, …
La construction du bien-vivre au travail est l’affaire de tous !
Ci-dessous l’intégralité de nos propositions
Ci-dessous l’intégralité de nos propositions