A l’époque déjà, la CGT pointait les risques de dérive et le but affiché de forcer des agents fragilisés à accepter n’importe quel emploi, y compris avec perte de salaire. La CGT ne refuse pas de participer à la réflexion en la matière mais souhaite que le questionnement légitime soit posé en amont sous l’angle de l’amélioration des conditions de travail et non pas une fois que la personne est devenue inapte à son poste actuel. En effet, les études en la matière révèlent que 1/3 des AS et 1/5 des infirmières sont en cessation d’activité à 50 ans pour raison de santé. A cela s’ajoute l’allongement de la durée du travail et la perte de reconnaissance de la pénibilité pour la catégorie infirmière La CGT tient ici à informer les agents, dont le potentiel de travail est réduit pour raison de santé, sur leurs droits. Cela évitera certains écueils notamment le risque que ces derniers se voient proposer par la Direction un reclassement dans un poste avec un échelon inférieur soi-disant sans perte de salaire. La CGT tient à ajouter que certes, la perte de salaire sera compensée par une indemnité mais on parle ici uniquement du traitement de base. Les primes disparaîtront ce qui ne sera pas sans conséquence notamment au moment du calcul de la pension de retraite (par exemple pour une aide-soignante reclassée sur un poste d’adjoint administratif) C’est pourquoi, nous conseillons aux agents de se faire accompagner par un représentant syndical lors de leurs démarches et nous nous tenons à leur disposition pour tout renseignement en ce domaine.