LE BUDGET DE L’HOPITAL Quelques explications …

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La CGT dénonce souvent l’opacité dans l’utilisation de ce budget, sans obtenir les réponses claires qui devraient pourtant être apportées.
Fréquemment les salariés s’interrogent sur les refus de certaines demandes légitimes pour l’amélioration des soins et des conditions de travail. Des choses toutes simples cependant, comme mettre fin à la menace récurrente de suppression du goûter dans les services, quelques efforts d’aménagement et de restauration des locaux, de pouvoir accompagner certains patients dans leur démarches ou leur soins nécessitant certes une présence soignante plus importante et donc plus de salariés, l’accès a certaines formations, etc …

Il leur est renvoyé l’argument immuable que cela engagerait des dépenses trop importantes compte tenu de la situation financière actuelle du service public. Bien sûr, il saute aux yeux que des dépenses sont malgré tout engagées et pas toujours légitimes à nos yeux.

La CGT a dénoncé l’opportunité de déplacer par exemple (le temps des travaux) le BPEAS dans des cabanes ALGECO (coût : 22 000 euros), le bionettoyage (3 millions d’euros), les surcoûts pourtant évitables consécutifs aux retards dans la construction du NBH (coût : 1 million).

Et que dire de certains avantages octroyés à une certaine classe professionnelle de notre établissement (quelques opacités a ce sujet dans les sommes engagées … ?)

La CGT dénonce ce mensonge que l’on tente de nous faire avaler, souhaite un droit d’intervention sur les choix budgétaires de l’établissement pour que l’argent public soit utilisé dans l’intérêt du patient de sa famille et non dilapidé pour une partie dans d’obscurs dépenses inutiles.

A ce titre, la question reste ouverte sur l’utilisation de l’argent de la Sécu pour financer de grands travaux (et donc les grandes entreprises du bâtiment), qu’en pensez-vous ?