Entretien évaluation, primes Les directeurs sont eux-aussi concernés

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La CGT a déjà eu l’occasion de vous expliquer par le passé mais aussi de combattre les tentatives gouvernementales de généraliser la P.F.R. en lieu et place de la prime de service. (pour rappel, dans certains établissements comme celui de Loches, qui avaient expérimenté la P.F.R, les agents avaient énormément perdu par rapport à leur ancien système de prime de service)
Cette fameuse P.F.R. composée d’une part fixe et d’une part variable s’applique depuis quelques années aux directeurs d’hôpitaux en lien avec l’entretien d’évaluation annuel.
 
Le Directeur, chef d’établissement, est évalué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé sur la base des objectifs assignés l’année antérieure et des résultats obtenus.
Le Directeur, chef d’établissement, évalue seul ses adjoints sur la base de différents critères :

  • Les activités dites de stratégie (communication, projets, animation des instances, …)
  • Le management des équipes et l’aptitude au dialogue social
 C’est en fonction de ces critères qu’un coefficient permet ensuite d’obtenir le montant de la part variable de la P.F.R.
 
La note ministérielle donne encore quelques exemples et montants de prime en fonction de l’âge, du grade et des différents parcours et résultats des directeurs.
On découvre ainsi que pour un directeur des soins non-logé, la P.F.R. peut atteindre 18 500 € !
Pour un directeur d’hôpital, le plafond de prime s’élève à 34 860 € (avec un plafond de part fixe à 14 940 €)
En cas d’intérim (comme par exemple celui de Ravenel), le chef d’établissement et ses adjoints touchent une indemnité forfaitaire mensuelle de 580 €.
 
A l’heure du gel du point d’indice, des quotas limitant les avancements de grade, des réticences à voir accepter des augmentations de note engendrant des difficultés financières croissantes pour bon nombre d’agents, la CGT laisse le soin à chacun d’apprécier !