On pourrait presque croire à un tassement de la montée du chômage s’il n’y avait pas eu des modifications intervenues au mois de juin sur la manière de classer les privé-(es) d’emploi par Pôle emploi. Sans ces modifications, les chiffres auraient été différents et bien plus mauvais encore, avec une augmentation de 10 000 pour les catégories A et de 24 800 pour les catégories A, B, C.
Nous pouvons donc encore constater des chiffres désastreux mais très significatifs :
- la croissance et la relance économique sont incompatibles avec les politiques d’austérité imposées dans toute l’Europe ;
- les cadeaux fiscaux et les aides publiques sans aucune contrepartie s’élèvent à 220 milliards d’euros dans notre pays. Dans le même temps, les entreprises du CAC 40 affichent toujours plus de dividendes versés aux actionnaires (56 milliards d’euros en 2014).
L’inefficacité de ces politiques n’est plus à démontrer, elle continue à plomber le pouvoir d’achat des citoyens et citoyennes, à empêcher une relance de l’emploi indispensable pour une économie saine et viable.
Il est urgent d’opérer d’autres choix économiques.
La revalorisation des salaires, dans le public et le privé, une vrai politique industrielle et le développement des services publics sont des éléments clés pour sortir de la crise et permettre à toutes et tous d’exercer une profession dans des conditions dignes.
Aussi la CGT continuera à exiger l’augmentation générale des salaires, traitements, pensions et des minimas sociaux. Le salaire minimum doit être porté rapidement à 1700 €, le point d’indice des fonctionnaires débloqué.
La campagne CGT sur les salaires est d’autant plus d’actualité, la pétition doit être signée massivement.
Les conditions d’un rassemblement le plus large possible le 8 octobre l’est tout autant pour impulser et construire les ripostes nécessaires pour un changement rapide et significatif.