Après le 28 avril 2016 Toujours déterminés pour obtenir le retrait de la loi Travail

135

4ème journée de grève et de manifestations, ce 28 avril réaffirme par sa très large mobilisation que seul un retrait de cette loi rétrograde actera la fin des appels à mobilisations.

Alors que des millions de salari.é.s du privé et du public, des privé.e.s d’emplois, des jeunes et des retraité.e.s rejettent en bloc ce projet de loi soit par sondage, soit dans la rue, le gouvernement s’entête à vanter tout le « progrès social » qu’il comporte.

Ce qui est avéré, c’est que la flexibilité et la casse des normes sociales n’ont jamais été des leviers pour l’emploi : l’Allemagne reste un exemple édifiant de l’augmentation de la précarité que de telles politiques entrainent.

Les nombreuses manifestations de ce jour marquent une nouvelle phase dans le processus de mobilisation qui va se poursuivre par un 1er mai qui relaiera les mêmes revendications :

Retrait du projet de loi travail et acquis de nouveaux droits sociaux.

Après le 1er mai, la CGT avec FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, appellent le 3 mai, jour de l’ouverture du débat parlementaire, à faire de cette journée un nouveau temps fort de mobilisations et d’initiatives.

Lors de son 51ème congrès, la CGT a voté « la poursuite de la construction de l’action qui implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salarié.e.s décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social. »

La détermination reste intacte. Poursuivons le débat avec les personnels de chaque établissement pour faire du 1er et du 3 mai de nouvelles étapes qui en préparent d’autres.

Montreuil, le 28 avril 2016