La CGT l’avait dénoncé au regard de la cinquantaine de lits supprimés lors de l’intégration de ces 2 secteurs !
Eloquent surtout quand on connaît les difficultés que traverse notre établissement lors des fameux « pics » entraînant des surnuméraires dans les unités d’entrée !
Inquiétant quand nos équipes de l’ambulatoire ont du mal à percevoir comment faire plus d’activité avec le peu de moyens humains et matériels à leur disposition !
Certes, la CGT a bien conscience que l’hospitalisation n’est pas la seule réponse mais aujourd’hui, à la lueur de tous les dysfonctionnements remontés par les équipes, il devient urgent que l’ARS et notre Direction remettent en place une structure d’hospitalisation de courte durée (24 à 72 heures) pour accueillir les patients en crise.
Une telle unité existait il y a quelques années : elle s’appelait le Centre d’Accueil Permanent et comptait 10 lits.
En dépit de notre opposition, de la pétition lancée et de nos arguments, la Direction (en la personne de l’actuel directeur, nommé au 15 février 2009) avait maintenu sa décision de fermeture du CAP fin 2009 … !
Aujourd’hui, la Direction se veut moins affirmative et explique travailler sur une piste d’augmentation des lits à l’UAUP sans plus de précisions sur les délais …
La CGT dénonce l’utilisation de la baisse de lits comme moyen de réguler la masse salariale. En effet, pour faire simple, moins de lits = besoin de moins de soignants !
Ce n’est pas l’imminence de création des GHT qui va nous rassurer sur les intentions recherchées par notre ministère et son bras armé, l’ARS !
L’hôpital public n’est plus là pour répondre aux besoins de prise en charge de la population. On ne part plus de la demande et on se contente de ne travailler que sur l’offre de soins dans un objectif de restructurations et de fermeture de services !!!
L’objectif national est bien la suppression de 16 000 lits et de 22 000 postes dans la fonction publique hospitalière !
Ce n’est pas de cette façon que la CGT conçoit le service public de santé !
Même combat au CHU devant les annonces de fermetures de sites, de regroupements et de suppressions de poste
Le maire de Nancy, le directeur et le président de la CME du CHU l’annonçaient dans la presse début juin :
- fermeture de la Maternité Régionale à compter de 2020 et réinstallation sur le site de Brabois et fermeture de St Julien
- poursuite des suppressions de postes engagées (encore 372 !)
- transformation du site de l’Hôpital Central en structure ambulatoire de soins spécialisés
Rien ne contente visiblement l’ARS et les responsables du CHU focalisés sur la réduction du déficit qui leur est fixé comme seul objectif ! L’activité 2015 est pourtant en hausse de 15% mais le rouleau compresseur continue … . Un triste modèle qui risque fort de servir de référence !