Le nouveau plan qui a été voté proroge celui de 2008 de 3 trois ans. Il diminuera les rentes des retraités de 3% par an de 2017 à 2030 pour les points acquis avant 1998, et de 1% sur la même période pour ceux acquis avant 2008. Cette mesure va considérablement diminuer les rentes des hospitaliers (jusqu’à 50%) qui avaient adhéré à ce régime alors que les publicités de l’époque, comme celles d’aujourd’hui, ne les avait pas préparés à cette baisse, même si une clause inconnue de l’immense majorité mentionnait une garantie contractuelle de 5 ans.
L’État, via la Sécurité Sociale, va verser 3 ans de plus 14 millions d’€ entre 2017 et 2030 et devra dès la signature de l’accord, provisionner cette somme à une période où les assurés sociaux et les hôpitaux doivent se serrer drastiquement la ceinture.
Seuls les actionnaires du groupe Allianz peuvent se réjouir d’une telle mesure. Aujourd’hui, Gattaz et ses amis continuent de faire l’apologie des retraites par capitalisation qui ne rapportent qu’aux actionnaires des sociétés qui gèrent ces produits.
Il faut aujourd’hui, selon les différents régimes, entre 25 et 30 ans pour récupérer la totalité de l’argent épargné par les affiliés.
Encore une fois, la preuve est faite pour la CGT, que seul le régime par répartition peut assurer, par le biais de la solidarité intergénérationnelle, des pensions qui, même si elles sont loin d’être suffisantes, ne sont pas soumises à de tels revirements. Malgré ce contexte difficile, la CGT continuera de défendre les intérêts des plus de 300 000 hospitaliers qui ont adhéré à la CRH.