Les 18, 19 et 20 octobre 2017, l’Agence Régionale de Santé Grand Est envoie des inspecteurs chargés d’investiguer sur la gestion des événements indésirables graves, les ENNOV ainsi que sur la prise en charge des patients hospitalisés dans des unités de soins sans consentement.
L’ARS entendra plusieurs professionnels des Unités E et A mais que cherche-t-elle à faire ? A rechercher des coupables face à certains problèmes qui auraient pu se produire récemment et leur être remontés ?
Pour la CGT, cette visite est pour le moins indécente quand on sait quel rôle joue l’ARS dans la casse de la psychiatrie publique :
- réduction des budgets,
- restriction de l’offre de soins en validant la suppression de lits et la fermeture de certains services,
- incitation et validation pour l’implantation de 2 cliniques privées de psychiatrie en Meurthe-et-Moselle et en Moselle,
- refus d’accorder une dérogation au CPN dans le cadre de la mise en place du GHT, forçant ainsi notre établissement à tomber sous la coupe du CHRU de NANCY, …
Cette inspection intervient au moment où la Direction du CPN confirme que l’ARS nous reprend 1,4 millions d’euros sur notre budget 2017 et annonce déjà qu’elle réduira notre budget de 1% par an à partir de 2018 soit 10 millions d’euros a priori sur 10 ans (correspondant à la suppression de 220 postes !)
La CGT dénonce l’attitude de l’ARS, bras armé du Ministère et fossoyeur de l’Hôpital Public.
Oser se présenter au CPN pour demander des comptes au CPN victime de cette politique de casse de notre hôpital, c’est un peu fort de café !
Même si la CGT n’a jamais été tendre avec l’attitude plutôt passive de la Direction du CPN toujours prompte à s’exécuter devant nos tutelles, la CGT sait aussi prendre ses responsabilités pour soutenir notre hôpital quand il en a le plus besoin.
Si on continue sur cette voie sans rien faire, ce qui se profile à terme, ce sera :
- un plan de retour à l’équilibre (plan social) et la mise sous tutelle de notre établissement par l’ARS,
- la mise en place à la tête du CPN d’un directeur adjoint du CHRU de NANCY comme cela a déjà été fait à l’Hôpital de Pont-à-Mousson et au CH de Lunéville,
- des suppressions de postes et de services non-soignants (ex : les services qui ne sont pas considérés comme le cœur du métier pour un hôpital : la crèche, les cuisines, les transports,….),
- des services de soins encore plus sous pression, ….
Les 18, 19 et 20 octobre de 8 h à 9 h, la CGT invite les agents à se réunir devant l’hôpital pour former un comité d’accueil à nos oppresseurs.
Un préavis de grève a été déposé pour ces 3 journées.
Affichons clairement qu’à travers la défense du CPN, nous défendons aussi nos conditions de travail, nos emplois et nos patients !
Un préavis de grève a été déposé pour ces 3 journées.
Affichons clairement qu’à travers la défense du CPN, nous défendons aussi nos conditions de travail, nos emplois et nos patients !
