1er mai 2018 Pour la paix, la justice sociale et les services publics

141

Le 1er Mai est une journée de mobilisation, de lutte et d’expression revendicative pour les droits des travailleur·se·s, le progrès social, la paix, la démocratie et la solidarité internationale.
C’est aussi l’occasion de poursuivre la lutte engagée pour l’augmentation des salaires et pensions, la protection sociale, le service public et des garanties collectives de haut niveau.
Depuis plusieurs semaines, de nombreuses luttes sont menées sur l’ensemble du territoire.
Qu’il s’agisse :
• de la mobilisation unitaire des agents de la SNCF qui portent un projet alternatif pour un véritable service public ferroviaire, lequel répond aux exigences de développement du territoire et d’accès aux services publics et à l’emploi, à la préservation de l’environnement. Ce projet est en opposition à la libéralisation du secteur ferroviaire, portée par le gouvernement et dont les méfaits sont connus et reconnus dans de nombreux pays l’ayant mis en oeuvre ;
• des actions unitaires des personnels des Ehpad ;
• des différentes luttes dans les établissements de santé, du secteur public comme du privé ;
• de la mobilisation des salarié·e·s de Carrefour contre le dépeçage du groupe, conséquence de choix stratégiques bornés à une rentabilité court-termiste ;
• du mouvement revendicatif engagé dans les trois versants de la fonction publique ;
• des revendications salariales portées par les 13 organisations syndicales d’Air France ;
• des retraité·e·s contre l’augmentation de la CSG et le gel des pensions ;
• des lycéen·ne·s et étudiant·e·s qui s’opposent à la réforme de l’université et notamment au dispositif « Parcours Sup ».

On recense également de nombreuses luttes sur l’ensemble du territoire et dans diverses professions, dont beaucoup sont victorieuses : transports urbains de Metz, agents territoriaux de Tours Métropole, SKF à Valdunes (59)…
Ces dernières démontrent que le « Tous ensemble » n’est pas qu’un slogan et que la lutte paie : l’alternative est possible.
Le gouvernement et le patronat ne peuvent continuer de faire la sourde oreille aux nombreuses revendications, contre les reculs sociaux imposés au nom de l’austérité et pour un autre partage des richesses.
C’est pourquoi la CGT appelle, dans l’unité la plus large, les salarié·e·s, les privé·e·s d’emploi, les retraité·e·s, les jeunes, les étudiant·e·s, les citoyen·ne·s à défiler le 1er mai, dans l’une des nombreuses manifestations en territoire, pour porter leurs revendications dans un monde de progrès social.