– 3,4 milliards d’euros entre 2019 et 2022 (dont 300 millions pour la qualité des soins)
– La mise en place systématique d’indicateurs de satisfaction des patients
– Confier de manière plus massive aux médecins la direction d’hôpitaux
– Mieux intégrer le privé dans les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT)
– Simplifier la procédure de fusion des établissements au sein d’un GHT
– Les hôpitaux de proximité dont les activités sont menacées seraient amenés à s’orienter vers les soins de suite, la gériatrie, …
– Créer des communautés professionnelles territoriales de santé pour mieux coordonner les différents acteurs de santé,
– Fin du numérus clausus en médecine, pharmacie, maieutique et odontologie
– Fin du concours d’entrée à l’IFSI et recrutement à travers la plateforme de vœux ParcoursSup
– Création de postes d’assistant médicaux pour aider les généralistes (formation spécifique qui sera ouverte aux aides-soignants, infirmiers ou secrétaires médicales)
– La mise en place de nouveaux outils numériques (DMP, outils d’e-prescription, …)
– La généralisation des pratiques avancées infirmières avec en 2019, une prime spécifique pour les professionnels engagés dans des protocoles de coopération
– Un intéressement pour encourager les cadres
Plus spécifiquement pour la psychiatrie :
– La mise en œuvre des projets territoriaux de santé mentale
– Un développement renforcé de la réhabilitation psychosociale
– La priorité donnée à des postes de professeurs d’université dans la spécialité pédopsychiatrie
– Le développement de la recherche en pédopsychiatrie, …
On ne peut qu’être au final indignés face à ce genre de mesures qui se contenteront au mieux de produire des effets dans plusieurs années.
On notera l’absence de mesures concrètes et immédiates pour répondre aux problématiques de terrain et aux nombreux conflits émaillant les établissements hospitaliers et les maisons de retraite.
Même la FHF (le Medef des Hôpitaux) se montre sceptique face à l’insuffisance des crédits débloqués par le Président et rappelle que les mesures d’austérité budgétaires sont toujours d’actualité (960 millions d’euros d’économies imposées aux hôpitaux en 2018 et 1,2 milliard d’euros en moins sur la masse salariale attendue en 2022)
La CGT invite d’ores et déjà les agents à intensifier les mouvements car ce plan Santé est une offense à ceux qui tous les jours font de leur mieux pour soigner dignement avec toujours moins de moyens !