Le monde d’après Selon MACRON

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– 900 millions d’euros d’économies exigées de l’Hôpital Public en 2021 (ce qui va accentuer la pression pour comprimer les effectifs et fermer des lits),
– Des fermetures de lits à foison (la Clinique psy TIVOLI à Metz, …) et le maintien de certains projets de restructuration comme au CHRU de NANCY,
– La mise en place d’un forfait urgences pour faire payer 18€ aux patients qui ne seraient pas hospitalisés par la suite,
– Le développement de projets d’hôtels hospitaliers pour réduire le séjour à l’Hôpital Public et envoyer les patients en convalescence dans des établissements hôteliers privés (CHR de Metz, …),
– Le développement de parkings payants au sein des hôpitaux dont la gestion sera confiée à des opérateurs privés (CH de Pont-à-Mousson, CHRU de NANCY, …),
– Des formations aides-soignantes en 15 jours,
– Des appels au bénévolat pour travailler en EHPAD,
– Un recul de l’âge de départ en retraite à 63 ans avec 43 années de cotisations pour la génération 1965, voté en catimini par le Sénat et un projet d’aller vers 64 ou 65 ans dans la réforme à venir,
– La loi de sécurité globale de Darmanin qui tente de restreindre la liberté de manifester et la liberté d’expression …

Alors oui, il y a eu un semblant de prise de conscience et une concertation dans le cadre du Ségur de la Santé mais personne n’est dupe. On est loin du compte !!!
La politique de casse de l’Hôpital Public n’est pas abandonnée. La tendance libérale est toujours là avec un fort lobbying du secteur privé (ex : Korian qui commence à s’implanter dans le secteur de la psychiatrie, Clinea Orpea qui ouvre des cliniques privées de psy comme à TOUL et continue son développement dans « l’or gris » = les EHPAD, …)
Et notre Président en est très satisfait. Pour preuve, cette petite phrase lâchée lors de l’allocution télévisée du 24/11/2020 : « Nous avons réussi […] Nous avons transformé l’Hôpital, le système de soins … »

 

Pour contrer cela, la mobilisation des professionnels aux côtés de leurs organisations syndicales est plus que jamais nécessaire pour remettre au-devant de la scène nos revendications légitimes :
– L’arrêt de toute fermeture de lits et de services,
– Des revalorisations de 300 à 400 € minimum pour TOUS,
– Des embauches (100 000 à l’hôpital), …