C’est à cette occasion que la Direction nous a présenté sa vision concernant le projet médico-soignant 2021-2025 ainsi que la méthodologie qu’elle souhaitait mettre en œuvre dans ce cadre.
La CGT a rappelé l’importance que tous les acteurs de terrain soient associés pour que ce projetait du sens : il ne serait pas entendable pour notre organisation syndicale qu’une fois de plus la parole soit verrouillée et que les orientations pour les années à venir se voient à nouveau décidées entre quelques personnes totalement déconnectées du terrain ! Nous avons aussi demandé à ce que les syndicats soient régulièrement associés.
La CGT du CPN a réitéré de vive voix auprès de la Directrice Générale du CPN la nécessité absolue de verser sans attendre le Complément de Traitement Indiciaire à tous les professionnels qui s’en voient exclus (MAS, CSAPA, CRA, Mandataire Judiciaire) en prenant l’exemple sur les établissements où des Directions courageuses ont permis le versement de cette prime. La Directrice nous a informés qu’à la suite de nos multiples interpellations, elle avait saisi le cabinet du ministre de la Santé pour étudier avec attention la situation du CPN où des agents exerçant le même emploi sur deux services voisins, se trouvent avec des différences notables de rémunération. Elle nous a fait part de son optimisme quant à la réparation de cette injustice flagrante issue des accords de Ségur de la Santé que la CGT a refusé de valider en l’état mais qui sont tout de même valables dans la mesure où ils ont été signés par la CFDT et FO !
Pour les services comme le CSAPA ou la MAS, la Direction s’est engagée à contacter chaque agent pour lui proposer de lui rémunérer tout ou partie de son stock d’heures figurant sur sa balance horaire pour permettre à ces oubliés du Ségur d’avoir dans l’immédiat une rémunération « amélioré ».
Pour la CGT du CPN, il ne faut pas que cette initiative soit considérée comme un cadeau car il s’agit simplement de payer aux agents le fruit de leur labeur. La lutte pour le versement du CTI avec effet rétroactif au 1er septembre 2020 doit se poursuivre.
La CGT a rappelé également l’importance et l’urgence de démarrer une réflexion au CPN sur le télétravail pour lequel rien n’a été prévu au CPN malgré les demandes de la CGT depuis 2016…
La CGT a également souligné que la situation des agents vulnérables face au COVID 19 méritait une attention toute particulière de la part de la Direction. Il est en effet inconcevable que ces personnes soient maintenues sur leur poste de travail au regard du risque que cela représente pour leur santé en cas de contamination au virus.
A la lumière de nos arguments et notamment du risque potentiel lors des trajets en transport en commun ou des temps de restauration, la Directrice Générale du CPN a pris l’engagement que tous ces agents pourraient s’ils le souhaitent rester à leur domicile en exerçant leur travail à distance ou en bénéficiant d’Autorisations Spéciales d’Absence pour ceux dont les tâches ne peuvent pas être réalisées à distance … Cet engagement « les yeux dans les yeux » n’a malheureusement pas été tenu par la Directrice au vu de la note de service contradictoire diffusée via le fil info du 13 novembre.
La CGT du CPN se questionne désormais sur la valeur de la parole de cette nouvelle Direction qui, sans surprise, semble dans la lignée de celle de son prédécesseur … !