Cependant, si on dépasse un peu ce constat simpliste, ce qui commence à devenir préoccupant, c’est la mise en œuvre à marche forcée d’un certain « coulage dans le moule » des petits établissements que l’ARS et le gouvernement tentent de gommer du paysage au profit d’une superstructure hospitalière régionale comme le CHRU.
Alors que penser de la situation à l’échelle de notre Groupement Hospitalier de Territoire où désormais tous les chefs d’établissements sont soit des directeurs adjoints du CHRU soit des anciens du CHRU ?
Au CPN, plusieurs postes clés sont désormais occupés par des cadres de direction, formatés à la culture CHRU que ce soit à la DG, aux services économiques, aux services techniques, à la DRH, …
La CGT revendique depuis 2016 l’indépendance de notre établissement et la reconnaissance de notre spécificité psy.
Aujourd’hui, certaines consignes ministérielles et rapports attendent que les GHT soient beaucoup plus dans l’intégration des hôpitaux périphériques en les plaçant sous la coupe d’un CHRU, étape avant la prochaine fusion des établissements en une entité unique gigantesque et déshumanisée.
La CGT refuse toute tentative d’assimilation dans un modèle de gestion managériale sur le modèle du CHRU.
Nous avons notre savoir-faire, nos pratiques éprouvées et nous n’avons pas besoin de leur « mutualisation » (marchés publics, achats, linge, …)
Nous devons encourager à nouveau la promotion en interne avant de recourir à l’appel de compétences extérieures, surtout s’il y a un but caché derrière ces nominations… !
C’est pour cela que la CGT a toujours combattu la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire.
Oui pour le travail en collaboration avec les autres établissements !
MAIS
Non à la fusion – absorption qui se dessine !
