Télétravail A la ramasse

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Alors, ce n’était certes pas une priorité pour notre nouveau DRH, arrivé du CHRU de NANCY courant septembre 2021, mais suite à une énième relance de la CGT, nous avons enfin été destinataires d’une invitation à un groupe de travail programmé le 25 février 2022 !!!
Cela arrive bien tard au vu notamment de l’obligation légale qui était faite aux employeurs publics de déployer le télétravail depuis le 29 décembre 2021 sur tout le mois de janvier 2022 mais passons, le CPN n’a jamais été très à cheval sur les obligations réglementaires qu’il a tendance à appliquer comme ça l’arrange !

Quelle ne fut pas notre surprise, en ouvrant l’invitation à cette réunion tant attendue de découvrir 2 documents de travail :
• une charte télétravail de 11 pages, à signer par l’agent,
• un dossier de candidature au télétravail de 10 pages comportant des renseignements et attestations sur l’honneur à remplir
Ces 2 dossiers sont tellement denses et complexes qu’ils décourageront le plus obstiné défenseur du télétravail.

Imaginez le côté ubuesque que nous propose la Direction :
• pour être éligible au télétravail, il faut entre autres l’avis de l’encadrement,
• l’agent ne peut réaliser que des tâches qui ne nécessitent pas de manipuler des données confidentielles ou d’utiliser des logiciels métiers non-accessibles à distance (ça tombe bien, au CPN, toujours pas moyen d’accéder à distance à QUALIOS ni à d’autres logiciels pourtant incontournables dans l’exercice quotidien),
• l’agent doit attester sur l’honneur qu’il dispose d’une assurance spécifique (à joindre) mais aussi d’un réseau informatique et électrique sécurisé, d’un mobilier ergonomique, qu’il n’a personne susceptible de le déranger dans son activité à domicile, …
• le CHSCT doit pouvoir accéder et visiter les locaux de télétravail au domicile de l’agent, …

Vous comprendrez que dans ces conditions, la CGT nourrit de sérieux doutes sur la volonté de la Direction du CPN de s’engager dans cette voie du télétravail …, y compris pour satisfaire la demande de certains de ses agents administratifs. Affaire à suivre.