Présents pour les médecins : Mesdames et Messieurs les Pr et Dr Dobre, Maire-Gury, Saad, Laprevote, Fauve, Hingray, Laruelle, Dugny, Body-Lawson, Kabuth, Haling, Grunwald, Masson, Bourchis, Tychyj et Mai-Nhu pour les internes
Pour la Direction : Mme Meunier, M.Mangeonjean, Mme Leal, Mme Courot, Mme Roth, Dr L’Huillier (en cours de séance)
Représentant du CSE : Stéphan Jacquot.
Point pour avis :
Projet maison de la résilience :
Première en France, un centre spécifiquement adapté à l’accueil des victimes d’agression sexuelle, proposant le triptyque expertise diagnostic / prise en charge / prévention de la récidive (re victimisation), le tout sur fond de métaphore botanique. Si depuis plusieurs années, des services pour les auteurs de violences sexuelles (CRIAVS, DSAVS) voyaient le jour, on déplorait l’absence de service spécialement adaptés à l’accueil des victimes (identifié Unité Médico Judiciaire, procureur, maison des femmes…).
Intégration donc du Centre Psycho Trauma (CPT) sur une coopération CPN/CHRU NANCY afin de profiter de l’éligibilité à la T2A, rendant le projet viable économiquement (prévision remboursement file active = deux millions pour un coût prévisionnel d’1.7). Le CHRU met ainsi à disposition un plateau de 1400 m² au-dessus de Vigilans et de la CUMP avec début des travaux cet été. File active de 300 actuellement sur le CPT avec liste d’attente estimée à plus de 600.
Pour rappel, en France une agression sexuelle sur femme ou mineur a lieu toutes les 3 minutes !!! La prévalence des traumatismes chez le public psychotique est de 42% et supérieur à 50% pour l’ensemble des troubles psychiques au sens large, largement supérieur à la moyenne.
Enfin donc, un projet innovant et semblant répondre à une demande forte de la population. De plus, ce projet novateur se fait sur des fonds « propres », sans sacrifier ni l’hospitalisation complète ni les équipes ambulatoires. L’organisation du travail paraitrait presque rétrograde puisqu’en horaires « normaux » (7h36) alors que le projet aurait pu en soi justifier des horaires dérogatoires contrairement aux derniers « projets » présentés. Comme quoi on peut être innovants sans altérer les conditions de travail des agents paramédicaux !
Vote pour moins une voix
Points pour information
Charte de gouvernance :
Afin de coller à la réglementation (ordonnances, rapport Claris et volet 3 du Ségur), une charte a été élaborée et sera co-signée par la DG, Mme Roth et le président de CME, Dr Body Lawson. Objectif : renforcer la médicalisation de la gouvernance…
DPI :
Dossier Patient Informatisé : information ce jour que l’entreprise commercialisant Cariatides ayant fusionné (GIP Symaris et syndicat inter-hospitalier de Bretagne), il n’y aura plus aucune évolution à compter du 1er janvier 2027. Exit donc ce « magnifique » logiciel inauguré en grande pompe avec le choix de la version beta ayant dès sa mise en place provoqué une unanimité de mécontentement. Quelques années et euros plus tard, et dans l’urgence… il faut donc trouver un système d’exploitation DPI « pérenne » ???
Coopération étroite entre DIM et service informatique, le chois se porterait vers 3 solutions :
– de manière transitoire Sillage PSY
– en termes de facilité, DX Care, logiciel utilisé sur le GHT et bien souvent rejeté par les utilisateurs psy sur les antennes CHU (liaison, urgences…)
– enfin, de manière spécifique à la psychiatrie, le logiciel Cortext (groupe lucratif familial Capcir) semblant satisfaire ses usagers notamment sur le CHS Sarreguemines.
Des groupes de travail ont déjà eu lieu et une première échéance tomberait fin septembre 2024 pour le choix d’une solution (bonification tarifaire)
Le choix du logiciel suscite bon nombre de réactions notamment sur les groupes de travail où peu de médecins ont été représentés du fait d’un manque de disponibilité ou de flexibilité (date 4-6 semaines avant). De même manière, le CSE, représentant pourtant plus de 1700 agents non médicaux n’a jamais été ni informé ni sollicité !!!
Comme d’habitude sur notre établissement, la transparence sur la composition des groupes de travail et de projets reste quasi-inexistante et ne semble présager rien de bon à l’aube du « management participatif » et du « jury projets innovants » vendus en son temps par le binôme Pecker/Flieller. Espérons que la nouvelle équipe de direction (Roth/Weber/Yadjel) et la médicalisation de la gouvernance (charte de gouvernance) amorcent une impulsion nouvelle, sous le signe de la transparence et du bien commun (usagers/agents)
