Une somme bien dérisoire au regard de cet accident mortel, qui a non seulement brisé des vies mais a aussi scellé le sort de la Blanchisserie du CPN, qui sera par la suite totalement arrêtée et externalisée dans un 1er temps vers l’OHS (vers le CHRU et Ravenel aujourd’hui)
Le juge a considéré dans cette triste affaire que le CPN était fautif dans la mesure où il n’avait pas tenu compte de certaines craintes formulées par les travailleurs ni pris la mesure des contraintes de sécurité qu’imposaient ce genre de matériel industriel.
Rappelons qu’au niveau du CPN, le risque avant l’accident avait été identifié mais coté trop faiblement en termes de gravité par la Direction dans le document unique d’évaluation des risques professionnels.
De même, la CGT avait demandé pourquoi les équipements de la Blanchisserie n’étaient pas tous soumis aux vérifications réglementaires périodiques (contrôles par DEKRA NORISKO) et il lui avait été répondu qu’il n’y en avait pas besoin, que les équipements achetés répondaient aux normes NF, ….
La CGT du CPN, sans vouloir faire de la récupération sur ce drame, tient à souligner qu’en France, plus de 500 salariés meurent encore chaque année au travail !
Or, le gouvernement a considérablement affaibli les protections des salariés en supprimant les CHSCT dans le privé et les supprimera à partir de 2023 dans le public.
C’est INADMISSIBLE et la CGT plaide pour le maintien des CHSCT acteurs de prévention pourtant indispensables.
Au CPN, la CGT plaide pour qu’enfin la Direction reconnaisse le CHSCT comme étant un véritable appui pour construire une politique de prévention des risques professionnels.
Espérons que la nouvelle directrice sera plus réceptive à nos observations et préconisations que son prédécesseur qui avait la fâcheuse tendance à nous considérer comme des empêcheurs de tourner en rond … !