La CGT rappelle d’entrée que les agents rencontrés à nouveau le 8 mars et la souffrance des équipes était toujours présente :
4 surnuméraires sans renfort, durée moyenne de séjour en baisse et ceci depuis la fermeture de l’Unité E !!!!
Tout d’abord l’encadrement défend les surnuméraires en mettant en avant ses missions de services publics, car sur le plan éthique il préfère augmenter les lits que de transférer les patients à Ravenel.
Pour ce qui est des renforts cela se fait en concertation avec l’équipe en fonction de l’ambiance du service (analyse bénéfice/risque) et dans la limite des effectifs dont ils disposent.
Les effectifs de fonctionnement ont été augmentés à 4 agents le matin et l’après midi et 2 de nuit.
Les surnuméraires était prévus dans le projet dixit l'encadrement Médical et la Direction
Pour la durée moyenne de séjour, elle revient à la normale.
Pour les entrées tardives, une réunion aura lieu avec les UAUP pour anticiper au mieux.
Et pour les patients inadaptés (soin somatique important ou comportement nécessitant une contrainte) ce serait exceptionnel et non durable !!!
Encore une fois la Direction et l’encadrement médical sont dans le déni des réalités de terrain.
Les représentants CGT débattent un long moment sur la qualité des soins, pour que l’on arrête de raisonner en ETP/lit mais en charge de travail. Ils insistent sur la nécessité d’augmenter les effectifs du service, sur le fait que des dépannages BPEAS ou Whoog ne sont satisfaisants que dans l’urgence.
Or là nous ne sommes plus dans l’urgence, c’est du quotidien !
La CGT demande à la Direction de se positionner devant l’ARS sur le manque de lits et de moyens et pour une hausse de budget.
Elle rappelle également que dans le projet, c’était 5 lits en surnuméraire jusqu’en mai. Pour exemple, le week-end dernier, il y avait minimum 14 patients en surnuméraires !!!
Bilan :
La Direction accepte quand même d’embaucher un infirmier contractuel sur le BPEAS pendant 3 mois, ce besoin sera réévalué après un premier bilan….