CHSCT du 23 septembre 2014 Le compte-rendu de la CGT

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1 – Création de l’unité BONVOL
Mêmes débats qu’en CTE du 16 septembre, la Direction refusant de revoir sa copie.
Les représentants des personnels sont unanimes pour exprimer le sous-dimensionnement de l’équipe au vu du travail demandé et du nombre de patients accueillis dans cette unité (fusion de BONFILS et ENVOL)
Mettre seulement 10 inf et 11 AS est notoirement insuffisant surtout quand on laisse de nombreux professionnels en attente d’affectation ou au mieux au pool de suppléance … !?
D’autre part, il est remonté à la Direction certaines craintes en terme de gestion des situations de violence du fait de l’absence de chambres d’isolement dans la structure BONVOL.
 
La CGT demande à la Direction de remettre du personnel supplémentaire pour que les missions de réhabilitation présentées dans le projet de service puissent se mettre en place dans des conditions optimales pour les patients et les agents.
Pour renforcer ses dires, la CGT demande à la Direction de présenter un planning prévisionnel qui serait parlant sur la faisabilité ou non d’un tel projet.
Pour notre organisation syndicale, il est regrettable d’entendre continuellement parler de ratio ETP / lits suffisants. On ne voit que trop bien ici s’exprimer la logique comptable : diminution des lits d’hospitalisation au long cours assortie à terme de la réduction des effectifs soignants dans notre hôpital.
 
2 -Groupe violence
Le groupe violence redémarre.
Pour la CGT, Cédric ROUX y participera.
La CGT demande au-delà des réunions que plusieurs points soient d’ores et déjà retravaillés : le protocole de prise en charge des agents victimes de violence et les enquêtes du CHSCT dès qu’un acte de violence est signalé via ENNOV.

3 – Nouveau questionnaire risques psychosociaux
Suite à l’accord national de prévention des risques psychosociaux (signé uniquement par la CGT et la CFDT), il a en outre été demandé aux employeurs de mieux diagnostiquer les risques psychosociaux en les intégrant dans le document unique.
Pour y parvenir, il est préconisé d’utiliser le questionnaire.
Un modèle a donc été validé et sera envoyé prochainement à tous les agents (l’anonymat des réponses étant garanti)
 
La CGT, sans renier sa participation à l’amélioration de la prévention des RPS, demande à la Direction de ne pas reproduire les errements du passé : un faible retour ne doit en aucun cas signifier que tout va bien sous le soleil !
La CGT demande à ce que soient corrélés aux réponses obtenues, d’autres indicateurs tels que les déclarations d’AT, l’absentéisme, le nombre de sollicitations des acteurs de prévention (CHSCT, médecine du travail, psychologue, ..)
 
4 – Dysfonctionnements et problèmes d’effectifs de l’été (point CGT–CFDT–FO)
En réponse, la Direction nous informe avoir octroyé cet été 37 mensualités de remplacement et recruté en plus des contractuels à l’UMPS, au PRISME, à l’U2 et à l’UPPA.
3 doublements de postes sont à déplorer malgré tout. Concernant les balances horaires demandées, la Direction fera le point au 30/09.
 
La CGT dénonce les multiples rappels à domicile, les 35 dépannages des agents du NBH vers d’autres services en difficulté, le travail constant en effectif de grève, …
La CGT condamne le discours de la Direction pour qui l’absentéisme est un puits sans fond et serait aussi lié à des causes personnelles (on croirait entendre le MEDEF et la FHF !)
 
5 – Bilan UPPA (point CGT)
La CGT attendait un bilan de l’organisation de l’ancien service Archambault comme la Direction s’y était engagée : nous n’aurons rien !
Depuis la présentation du projet de service, force est de constater que nous avions raison : lourdeur des prises en charge, effectif à 3 pour 15 lits dédiés aux personnes âgées, quasiment aucun poste de journée qui ne tienne dans les plannings, ….
L’usure des professionnels est palpable même si on peut se féliciter que pour l’instant, l’absentéisme n’explose pas ! Jusqu’à quand ?
 
6 – Accompagnement des patients hospitalisés sous contrainte devant le JLD à la Maison des Usagers (point CGT)
La CGT interpelle la Direction sur la note de service n°005/14 qui prévoit qu’en l’absence de certificat médical spécifiant un transport en voiture, les soignants accompagnent les patients à pied. Quelle responsabilité des soignants en cas de fugue ? De plus, quelques couacs nous sont remontés dans l’organisation.
La Direction confirme qu’en cas de fugue, c’est elle qui sera seule responsable.