Clinique privée de psychiatrie La face cachée de ce dossier

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  •  La Direction du CPN a préféré « collaborer » avec les promoteurs privés plutôt que de répondre à l’appel à candidatures publié par l’ARS pourtant ouvert au service public. L’ARS nous confirme qu’il aurait donc été possible pour le CPN de déposer un dossier pour ouvrir de nouveaux lits en psycho-gériatrie, en réhabilitation, chez les 15-25 ans, … au lieu de fermer des lits comme nous le faisons actuellement !
  •  Certains médecins du CPN (qui nous avaient pourtant alerté, un an auparavant en urgence, pour dénoncer une « opération agressive financière contre le service public de la part de l’ARS ») ont été au final bien complaisants pour accepter l’arrivée du privé dans le cadre d’une soi-disant « complémentarité » de l’offre de soins en psychiatrie. 
La CGT dénonce l’attitude décomplexée du directeur n’hésitant pas au cours d’une réunion intersyndicale pour la défense de l’IFCS de Laxou, à déclarer « j’ai l’intime conviction que dans la vie, il vaut mieux accompagner les décisions plutôt que de s’y opposer frontalement »
 
La CGT ne s’étonne pas de l’arrivée d’une clinique privée compte tenu de la politique menée tournée vers la fermeture de lits publics.
Pour preuve : 
  • en 2014, le CPN a perdu 34 lits (Prisme, Bonvol, UPPA, Unité 3, …),
  • En 2015, le transfert du G06 (Toulois) s’opère avec au passage 15 lits fermés,
  • L’arrivée prochaine du G07 (St Nicolas de Port) devrait se faire en mutualisant les lits avec le G03 (soit encore 15 lits qui disparaîtront),…
Le privé se voit ainsi offrir un pont d’or pour s’installer sur les cendres de l’Hôpital Public !
 
La décision d’attribution à l’un des groupes privés ayant déposé un dossier de candidature sera officialisée courant juin mais le combat doit continuer !