Présents pour les médecins : les Dr(e)s Merey, Nouchi, Crivelli, Dobre, Martin, Saad, Laprevote, Georget, Fauve, Body-Lawson, Kabuth, Papuc, Bass, Lamourette, Loparelli, Bourc’his, Laruelle, Habay (DES), Tychyj (DES)
Pour la Direction : Mesdames Roth, Weber, Leal, Meunier et L’Huillier / Monsieur Mangeonjean,
Dr Alluin (ARS), M.Lombard (CSIRMT), Stéphan Jacquot (CSE)
Filière psychiatrique du SAS 54 (Pr Laprevote et Mme Weber)
SAS psy Lorraine porté par le GHT Sud lorraine et plus particulièrement, les Docteurs Laruelle et Pichené.
Le principe est simple : proposer une organisation type centre 15 à la population pour la filière psy (premier motif de consultation urgence). Les objectifs affichés sont d’améliorer et réguler les recours urgence par téléphone. S’adresse aux usagers et aux familles. En cours d’expérimentation, ces SAS existent déjà sur plus d’une dizaine de villes : Bordeaux, Toulouse, Lyon, Saint -Etienne, Paris… 40-50 appels / jours sur Lyon, limitant à 30% le recours aux urgences.
Actuellement, une soixantaine d’appels par jour sont reçus par l’UAUP dans de mauvaises conditions (bureau infirmier) avec recours (trop ?) fréquents aux urgences. « Extensions » possibles des missions avec de la formation (SOS médecins, élus…) sur Bordeaux, équipe SAMU psychiatrique sur Paris.
Appels traités par les régulateurs centre 15 et si psy, transfert appel sas psy : orientation sur différents dispositifs : 3114, médecine de ville, urgences (UAUP/SAU), CMP et ambulatoires, mon soutien psy… système de rappel si pas d’hospitalisation. Localisé au-dessus du centre 15 (sas plus sas psy), à côté du 3114 offrant la possibilité d’envoyer une équipe SMUR.
Contexte économique favorable car budget validé par ARS (commande nationale sous l’ère Braun)
Horaires d’ouverture envisagés de 11h à 23h, 7 jours sur 7. Postes en douze heures.
Coût prévisionnel de 560 000 euros dépassant le budget alloué par l’ARS (qui était d’environ 520 000 €)
Volonté de « mixer » avec l’équipe UAUP afin de laisser les soignants répondants (IDE) ancrés dans le soin.
Pour la CGT, ces dispositifs de tri calqués sur les sas somatiques ne fonctionnent pas, en témoignent la multiplication des faits divers et des décès causés par des non interventions !!! L’objectif affiché est de limiter l’engorgement des urgences en orientant de manière plus adaptée les demandes de soins à l’image des dispositifs d’appui qui renvoient sur des intervenants « appropriés ». Bonne chance si une consultation ambulatoire parait suffisante, vous aurez un rendez-vous rapidement, entre 6 et 9 mois !!! D’où l’absence d’urgence…
L’accès aux soins étant catastrophique sur l’ensemble du territoire, jonché d’inégalité, reflétant l’état de délabrement de l’hôpital public, les usagers ne trouvant pas de réponse à leurs besoins se tournent vers les services d’urgence. En réalité, ces dispositifs ont pour objectif de limiter l’accès aux urgences (souvent porte d’entrée en psychiatrie), ne répondant ainsi plus à leur utilité première, culpabilisant au passage l’usager en détresse, souffrance psychique qui « abuserait du système de santé »
Projet d’Hôpital de Jour pôle Pont à Mousson / Toul (Dr Laruelle, Mme Humbert)
Déjà présenté en CSE mardi 17 : abstention des trois syndicats.
Mme Humbert, CSS, a recalculé les effectifs cibles, 6,5 suffiraient. 7 ETP devraient donc permettre l’amortissement de l’absentéisme. Pour les trames et dépassement des 44h hebdomadaires, l’engagement de les retravailler « arraché » mardi ne paraissait plus d’actualité.
Ce projet de plus de dix ans semble se concrétiser avec une ouverture programmée pour juin 2025 et la fin des travaux sur les unités Oasis (derrière Acti’v et CTTIM), grande satisfaction pour le Dr Laruelle qui obtient (enfin) son unité spécialement dédiée à l’HJ. Double satisfaction selon le chef de pôle de contrer l’appétit vorace des ogres voisins (EMEIS) qui semblaient lorgner sur cette offre manquante.
AVIS : POUR unanime
Mise en place des 12h à l’unité C (Dr Fauve, Mme Damette, Mme Boiron)
Projet déjà présenté en CSE mardi 17. 6 pour (FO), 2 abstentions (CFDT), 4 contre (CGT)
AVIS : POUR unanime malgré là encore le rappel par la CGT des trames illégales, l’absence de préconisations sur les RPS, l’accompagnement de l’ARACT pour les semaines de 4 jours comme alternative à ces organisations délétères pour la santé des travailleurs… en même temps, en quoi les conditions de travail des paramédicaux impacteraient les représentants de la communauté médicale, apparemment peu sensibles aux arguments évoqués ?
Objectifs des contrats de pôle (Mme Weber)
La DG va redéfinir les objectifs de pôle avec la volonté d’y intégrer des objectifs OBLIGATOIRES afin de recentrer les demandes et préparer les obligations institutionnelles notamment en vue de la prochaine certification. Liste des objectifs revisitée transmise prochainement : qualité de la lettre de liaison, critère éco responsable (consommation de papier), projet en lien avec le projet médico soignant d’établissement. Point supplémentaire autour de l’identito-vigilance : bracelets (intégration de puce permettant l’ouverture des portes).
Projet futur Dossier Patient Informatisé
Logiciel mutualisé CPN/Ravenel. Choix entre SIB (Sillage), CAPCIR (Cortexte), DEDALUS (Care4u évolution psy de DXcare). Analyse individuelle par logiciel, traitée en aval par un cabinet indépendant (objectivité). Sillage est évincé.
Cortexte est adapté à l’activité et répond à tous les critères (cahier des charges), expérience en psychiatrie, point négatif : petite entreprise (25 employés).
Care4u montre une volonté pro-active de s’adapter à l’activité, moyens financiers et technologiques permettant des évolutions notamment vers l’IA.
Coûts pour 5 ans : 717 000 € pour Cortexte contre 1,5 millions d’euros pour Care4u.
Après négociations, nous arrivons curieusement pour Care4u à 732 000 € (grâce au cadeau participatif du GHT) contre 800 000 € pour Cortexte suite à la demande qui leur a été faite d’augmenter l’accompagnement (et donc le tarif !)
Ou comment faire basculer le podium et donc le choix final, soulevant l’interrogation de quelques praticiens qui semblent y voir des « biais » !!!
Malheureusement et comme évoqué dans les premières réunions groupes de travail pour le choix du DPI (Cf cette page est la vôtre de la gazette CGT de décembre), la crainte de ne servir que de clause de légitimité et d’avoir été instrumentalisés apparait ici de plus en plus réelle. Le choix quasi unanime des futurs utilisateurs pour Cortexte risque fort d’être bafoué au profit de la « machine de guerre » du géant européen des logiciels hospitaliers, DEDALUS !