Les débats lors de cette CSIRMT ont certes soulignés que certains comportements n'étaient pas acceptables en formation, pas plus qu'en service, mais qu'il convenait tout de même de s'interroger sur l'origine de tout cela :
– certaines formations sont institutionnelles (une façon diplomatique de dire qu'elles sont obligatoires) et ne sont donc pas à l'initiative des agents qui peuvent parfois s'y sentir contraints,
– le contenu des formations ne répond pas toujours aux attentes des stagiaires,
– la souffrance ressentie par les professionnels dans leur quotidien de travail ressurgit lors de ces formations et ne leur permet pas toujours d'être en "position d'apprenant" ,
– la remise en cause systématique de certaines pratiques soignantes dans ces formations est parfois mal vécue par les agents qui exercent au quotidien dans des conditions souvent dégradées et qui font souvent preuve d'ingéniosité pour pallier aux difficultés rencontrées,
-…,
Le DPC (Développement Professionnel Continu) va encore réduire les possibilités de formations choisies et risque d'accentuer encore les manifestations du mécontentement des personnels.
Une position d'apprenant qui consisterait à suivre une formation sans pouvoir, ni la choisir, ni l'enrichir avec ses expériences de terrain parfois contradictoires au risque de mettre à mal le déroulement de la formation, serait préjudiciable pour les agents et pour le CPN.
Pour la CGT, il est urgent de permettre aux agents du CPN d'accéder davantage aux formations qu'ils désirent car c'est là un facteur essentiel d'épanouissement professionnel et personnel.