Ces heures accumulées sont liées à la politique mise en place dans notre établissement dans le cadre de la réduction du temps de travail. Il faut se souvenir qu’à l’origine, la CGT avait refusé de signer le protocole d’accord sur les 35 heures au CPN car il manquait 60 postes en compensation.
Au niveau national, la CGT réfute l’idée émise par le gouvernement d’obliger les salariés à transformer ces heures en épargne retraite additionnelle.
Aujourd’hui, pour couronner le tout, la Révision Générale des Politiques Publiques (R.G.P.P.) déclinée au CPN se manifeste sournoisement par le non-remplacement d’1 fonctionnaire sur 2 ce qui accentue encore plus les tensions sur la durée du travail (lire notre analyse sur le dossier UHSA)
Le gouvernement, audit à l’appui, nous fait aussi passer le message que les français sont des fainéants et qu’il est urgent pour regagner en productivité de repasser à 39 heures par semaine.
Cet argument est mensonger car toutes les études prouvent qu’en Europe, les français sont les plus productifs.
Au CPN, les agents doivent réaliser que repasser aux 39 heures signifie la fin des 18 RTT, une augmentation d’environ 220 heures par an, des frais supplémentaires pour faire garder les enfants, de la fatigue en plus, ….
Plus récemment, la CGT du CPN vous informait des projets de la Direction de mettre en place des cycles de travail en 12 heures. Cela nous a été clairement confirmé au CTE du 13 décembre 2011. (n’hésitez pas à nous redemander la plaquette éditée par la CGT si vous ne l’avez pas reçue)
A l’heure où le Président de la République a convoqué un sommet pour l’emploi le 18 janvier dernier, il est paradoxal de constater que le malaise des salariés, leur fatigue, leur usure professionnelle sont loin d’être pris en compte.
Comment parler de politique en faveur de l’emploi alors que tout est fait pour en demander toujours plus aux agents ?
La CGT réaffirme qu’il faut se mobiliser pour des recrutements et ne pas tomber dans le faux-débat instillé par le gouvernement et relayé par notre Direction : ce n’est pas le temps de travail qui est à reconsidérer mais bel et bien la politique en matière d’emploi !