La CGT, interpellée par les salariés, s’interroge sur la légalité des aménagements d’horaires, sur la sécurité de l’agent en poste isolé sur ce créneau horaire et sur la responsabilité de la Direction en cas d’agression ou d’accident de trajet.
La CGT rappelle en outre à la Direction que le personnel administratif n’est pas soumis à des sujétions particulières comme peut l’être le personnel soignant.
La CGT informe également la Direction que ces extensions d’horaires ont déjà été réalisées dans d’autres CMP mais que cela n’a jamais fonctionné (ex : CMP Foch)
La CGT a demandé à la Direction qu’une rencontre soit organisée en présence du Chef de Pôle, le Cadre Supérieur de Santé, ainsi que le personnel concerné par ces extensions afin de lever tout malentendu et de mettre fin aux pressions exercées sur les personnels pour qu’ils se positionnent sur ces extensions.
Par ailleurs, il serait juste que les personnels administratifs puissent bénéficier de la prime de sujétions spéciales si ce fonctionnement était entériné comme tel par les instances. Mais, là on peut rêver !
L’exemple de Pont-à-Mousson est loin d’être un cas isolé puisque le chef de pôle du Grand Nancy souhaite lui-aussi mettre en place des extensions de 17 h à 19 h dans les CMP du pôle. Cela a été officialisé lors du dernier conseil de pôle sans qu’aucune validation des instances n’intervienne préalablement, comme l’exige pourtant la réglementation en vigueur !
Cela a de quoi interroger tant les impacts sur le temps de travail ne sont pas négligeables, surtout à effectif constant :
– comment intégrer cette extension en respectant la durée maximale du travail autorisée (9 h maxi par jour) ?
– les plages horaires vont-elles aboutir à des horaires coupés ?
– les horaires seront-ils à la carte en fonction des rendez-vous ?
Pour ces diverses raisons, la CGT entend bien rediscuter sur ce dossier avec la Direction : ce n’est pas aux médecins de décider seuls d’un changement dans l’organisation du travail !