Gestion crise COVID au CPN La CGT dépose un DGI

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En effet, ils redoutent un risque de propagation du COVID 19 non-maitrisé au sein de cette unité.
Ce jour, un personnel est déclaré positif à la Covid, il était fiévreux et toussait hier pendant son temps de travail. Il était hier après-midi sur le poste  « CMP ACCUEIL ».

Pour rappel, c’est ce poste de travail qui est dédié à l’accueil de tous les patients et sert d’orientation pour ces derniers…

Il a déjeuné le temps de midi avec certains de ses collègues et forcément sans port du masque. 

Les collègues avec qui il a déjeuné ne seraient pas à ce jour considérés comme cas contact !!!! Cependant le cadre leur demanderait de ne pas se rendre dans les structures partenaires comme les EHPAD…

Quelle information a été fournie aux patients accueillis hier ?

La coordination des soins à leur sujet nous semble donc bien hasardeuse, illogique pour ne pas dire dangereuse.

Elle est également de nature à majorer les risques encourus par nos collègues  et leurs proches :

– risques d’exposition au virus mais aussi de le propager à leur insu,
– risques psychosociaux,
– risques juridiques en cas de contamination de patients au cas où ils ne signaleraient pas la dangerosité de la situation dans laquelle on leur demande d’exercer leurs missions.


En notre qualité de représentants des personnels, nous vous sollicitons au titre de l’article L4131-2 du code du travail pour un droit d’alerte caractérisé.
En effet, le danger est grave dans la mesure où la COVID-19 est un virus qui commet des ravages.

Pourtant  la politique de dépistage et de considération des cas contact n’est toujours pas définie de manière claire et homogène sur notre établissement.

Comme ceci a pu être démontré lors du Staff COVID du mercredi 13/01 /2021 au matin où il était préconisé de revoir ce protocole…

De plus, le questionnaire en vigueur sur notre établissement s’avère très culpabilisant et orienté sur la responsabilité individuelle des agents. De plus, il se révèle inefficace du point de vu épidémiologique.

Il est plus qu’urgent que ce protocole soit revu.

Ce jour, des personnels se retrouvent privés de tests

On leur demande de rester en poste sans qu’à aucun moment ne soit mis en  place une enquête pour déceler les cas contacts et dépister les professionnels ainsi que les patients.

Cette alerte est également valable pour :

• l’HJ UPM, soignants et patients concernés
• PHILIA, un personnel positif
• UPPAM, patient présentant des symptômes.
• Glacis : un soignant positif sur les Glacis a été testée Covid +. Je vous laisse la qualification de la situation : « vendredi; elle a contacté l'équipe ce week-end pour les informer. Elle n'intervient que le vendredi sur les Glacis. Vendredi 15, elle a pris des jeunes en charge en atelier mais les jeunes avaient le masque et elle aussi. Elle doit être re-testée car apparemment aurait une faible charge virale. » Qui aujourd’hui qualifie la contagiosité en fonction de la charge virale ?
• Détention de Toul
• Détention Ecrouves
• CMP Jacquard, ESSEY enfant….
• Pasteur et UPPA

Ainsi, pour traiter ce danger grave et imminent, nous vous demandons d’insérer ce droit d’alerte dans le registre DGI détenu au secrétariat de Direction et de procéder immédiatement à une enquête avec un des membres qui vous a saisi conformément à l’article L4132-2 du code du travail.

Même en cette période de crise sanitaire, le CHSCT assure au mieux la mission que le législateur lui a confiée pour  permettre aux agents d’être protégés de ce risque grave et de ses  éventuelles conséquences qui  pourraient engager la responsabilité  de l’établissement en matière de sécurité et de prévention.

Dans l’attente,
Bien cordialement

Les représentants des personnels CGT au CHSCT
Mr ROUX Cédric, Mr BRIMONT Jacques, JACQUOT Stéphan