Au niveau national, le gouvernement continue à proposer les mêmes solutions « sparadrap » qui épuisent les personnels et les écœurent du métier :
• Doublement des heures supplémentaires entre le 1er juin et le 15 septembre 2022,
• Plans blancs avec rappels de personnels et suppressions de congés,
• Fermeture des urgences la nuit,
• Culpabilisation des patients qui « abuseraient » de l’Hôpital Public et de l’accès aux urgences plutôt que d’attendre ou d’aller solliciter leur médecin traitant, …
Au CPN, le topo est identique :
• renforts demandés (souvent imposés) aux collègues de l’ambulatoire pour aller dépanner sur des unités d’hospitalisation qu’ils ne connaissent pas,
• Limitations de congés,
• Pressions managériales et convocations chez le DRH,
• Doublements de postes et dépassement des durées légales de travail,
• Fermetures de lits cet été (Unité F, UPM, …), fermeture de DELTA, …
La CGT l’a déjà dénoncé à plusieurs reprises. Un profond changement doit être mis en place du sommet de l’Etat jusqu’à la tête des hôpitaux et c’est URGENT !
Or, on est loin de ressentir le fameux « monde d’après » promis et attendu après la crise sanitaire.
Pire, on continue dans ce contexte de souffrance au travail, d’épuisement professionnel, de manque de personnels, …, à emmerder nos collègues pour un oui ou un non !!!
On continue à nier, minimiser voire pire dénigrer leurs alertes !
Alors, oui, l’Hôpital est à bout de souffle mais à qui la faute ?
Ce n’est certainement pas, comme au CPN, en se gargarisant de la nouvelle politique de Qualité de Vie au Travail (QVT) que l’on va s’en sortir.
Pour la Direction du CPN, il semblerait que le « second souffle » soit à retrouver dans ces nouveaux « gadgets » QVT : yoga, parcours de santé, chant, paniers repas, …
Pour la CGT, un réel changement ne pourra survenir qu’en écoutant les remontées expertes des professionnels de terrain, en stoppant le management agressif, en redonnant du sens au travail, en supprimant la technocratie et la lourdeur des protocoles, en recréant les conditions pour accueillir dignement et mieux former les nouveaux professionnels, …
Bref, un gouffre effectivement nous sépare avec la Direction et le gouvernement !
La CGT a apporté et continuera à apporter sa pierre à l’édifice pour tenter de maintenir un hôpital « aimant » tant pour les professionnels en poste que pour celles et ceux que l’on cherche à attirer ! Un hôpital public qui prend en charge toutes et tous, avec des moyens et du temps !!!
La CGT appelle à ne pas baisser les bras, à résister et à continuer à lutter !