La posture professionnelle Ultime recours de la hiérarchie pour museler les agents

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La posture professionnelle ne voulant absolument rien dire, elle permet à l’encadrement de justifier toute sorte de reproches faits aux agents.
Pas n’importe quels agents bien sûr !

Les principales victimes ?
Ceux qui s’attachent à cultiver un esprit critique, ceux qui ne prennent pas pour argent comptant ce qu’on leur demande, ceux qui peuvent émettre une réserve sur un sujet pour ouvrir un débat nécessaire pour une meilleure prise en charge du patient !
Cet argument vide de sens camouflé sous le terme de posture professionnelle a pour but de créer la stupeur chez l’agent à qui elle est opposée avec tout le poids de la hiérarchie.
Cela permet ainsi de dérouler des arguments médiocres et infondés sur le personnel rebelle pour mieux le museler et lui faire peur.

Le but ?
Faire rentrer dans le rang celui qui amène une ouverture d’esprit, celui qui voudrait enrichir un projet, …, en bref, celui qui est en complet décalage avec la ligne managériale de l’établissement : réduction des coûts, réduction de la masse salariale, diminution de l’offre de soins pour mieux favoriser les cliniques de psychiatrie privée et le renvoi de nos patients vers l’associatif ou le libéral au détriment d’un service public garantissant l’accès aux soins à tous.
L’infantilisation des individus, la culpabilisation lancinante et incessante de ces derniers, les pressions et les peurs instillées, la posture professionnelle sont autant de procédés odieux utilisés désormais pour asseoir un management autoritaire et un « fascisme intellectuel »

Aux côtés de la CGT, il est encore possible dans notre hôpital de conserver notre dignité, notre esprit critique, notre conception hospitalière de la psychiatrie publique et proposer des alternatives.
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