Aujourd’hui la Direction et certains médecins qui siègent dans les appareils de décisions ont pris la grave responsabilité de réduire l’offre de soins aux populations les plus fragiles.
Accepter cette fermeture de lits reviendrait à admettre que les médecins sont sous la tutelle du directeur, qu’ils ne seraient plus en position de propositions constructives sinon celles de Madame Bachelot, qu’ils ne seraient plus en mesure de mettre en place des actions de soins en fonction du diagnostic posé.
La majeure partie des praticiens hospitaliers en France dénonce avec force leur désaccord sur la loi HPST qui installe le directeur comme seul patron dans les hôpitaux.
Aujourd’hui au CPN, c’est par la pression, l’interrogation des médecins, le calcul carriériste instillé dans un discours unique que l’on tente de diviser le personnel.
Aujourd’hui, ce ne sont plus les médecins qui décident de l’opportunité d’une
hospitalisation, mais ce sont les choix politiques de fermer les lits qui font pression sur le corps médical du CPN. Une profession qui subit de plein fouet la souffrance au travail et le burn-out, comme le reste des agents hospitaliers.
Le temps n’est plus aux querelles de chefs, il est question de sauver la psychiatrie et d’être au plus prés des populations fragilisées.
La CGT, la CFDT et FO appellent l’ensemble des salariés du CPN à s’organiser et à se solidariser dans une démarche commune.
Nous invitons, les médecins, les paramédicaux, les agents techniques et administratifs à parler ensemble, à s’entretenir avec les Organisations Syndicales de ce qui les rassemblent :
Parlons hôpital public, psychiatrie, liberté de soigner nos patients !
Il est temps de rentrer en résistance, d’organiser la mobilisation pour la défense de notre hôpital.
Laxou,le 15.06.2009