Le monde d’après Journée de mobilisation du 16 juin 2020 et ses suites

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Après les grandes envolées lyriques de Macron sur sa soi-disant prise de conscience de la valeur de notre santé, il sort du chapeau un SEGUR de la Santé qui n’est qu’une imposture voire une insulte aux soignants.  Malgré la crise sanitaire historique que nous traversons, les agressions sur notre système de santé déjà bien en souffrance se poursuivent et se renforcent. Les appétits capitalistes sur nos deniers publics ne cessent de croitre avec le soutien inébranlable de notre banquier de l‘Elysée. 

A cette occasion, la CGT du CPN s’est mobilisée dès 7h du matin devant notre établissement pour appeler les agents à venir manifester leur mécontentement par rapport à l’attribution de la prime COVID.

A 9h, nous étions une cinquantaine présents dans le hall de la Direction du CPN et avons obtenu un entretien avec notre nouvelle directrice. Malgré nos arguments, elle refusera de considérer que le terme réserviste est en fait de l’astreinte maquillée et donc du travail effectif.  Nous vous conseillons de faire des recours au Tribunal Administratif pour contester leur décision qui va à l’encontre de ce qui est signé dans le protocole d’accord local.

A 13h, une délégation CGT était reçue à l’ARS, dont des élus du CPN. Il n’en résultera rien mis à part du mépris et une confirmation de la reprise des plans d’économie (CHRU Nancy, CH de Toul, virage vers l’ambulatoire…)
Puis nous étions présents devant l’ARS et dans les rues de Nancy pour manifester aux côtés de 2 000 personnes.

A 18h, la CGT du CPN était à Toul pour lutter contre la fermeture de la permanence des soins de nuit du CH St Charles, qui est synonyme de mort annoncé a minima pour la chirurgie, les urgences voire la maternité.

Cette journée est une réussite et pour poursuivre le mouvement de lutte contre la casse de notre système de santé, la CGT du CPN vous appelle à manifester de nouveau pour le défendre et ainsi rejoindre l’acte II national des mardis de la colère.
Nous étions des dizaines de milliers partout en France le 16 juin, nous serons encore plus nombreux le 30 juin et le 14 juillet.
La CGT du CPN demande à tous ceux qui applaudissaient aux fenêtres de venir grossir les rangs de ces manifestations.