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la clinique privée de psychiatrie du Toulois achève tranquillement de se construire,
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l’ARS a gentiment octroyé à CLINEA une autorisation d’implantation d’un Hôpital de Jour privé sur ESSEY-LES-NANCY,
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un projet surprise d’implanter un autre HJ privé sur Gentilly a même été annoncé par ELSAN (a priori, rejeté mais pour combien de temps ?),
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dans la Meuse, CLINEA s’associe avec le CH de Verdun pour monter un service de SSR public/privé en mutualisant personnels et locaux,
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le CHRU de NANCY a obtenu un accord ministériel de refinancement mais à condition de se séparer de 150 postes administratifs et ouvriers,
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les rapports de la Cour des Comptes plaident pour plus de mutualisation notamment en matière de ressources humaines,
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le décret autorisant les CME de GHT a été publié, …
Est-ce cela défendre l’Hôpital Public ?
La CGT ne cache pas son inquiétude et dénonce un certain jeu de dupes.
Le 8 avril dernier, la CGT rencontrait le nouveau délégué territorial 54 de l’Agence Régionale de Santé.
Les informations qu’il nous a livrées sont édifiantes puisque selon lui, le CPN n’a jamais tenté la moindre contre-proposition aux appels à projet déposés jusqu’à présent par le secteur privé lucratif !
Etonnant ? Pas tant que ça. Nous avions déjà eu droit au même jeu de ping-pong entre ARS et CPN au moment de l’annonce de l’ouverture d’une clinique privée de psychiatrie sur TOUL.
Interrogée il y a quelques semaines à ce sujet, notre directrice nous répondait qu’elle était une farouche partisane de l’Hôpital Public dans lequel elle avait jusqu’à présent toujours fait carrière.
Ce n’est pas le cas du DT 54, ancien directeur de KORIAN et du groupe SOS …
Alors qui trompe qui ? Quels intérêts sont derrière ces orientations de la politique de santé sur notre territoire ? A chacun de se forger son opinion.
La lutte et la résistance, avec la CGT, sont plus que jamais nécessaires !