Leur projet Poursuivre la casse en 2023

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Les objectifs affichés par le gouvernement :
· Renforcer le virage préventif,
· Améliorer l’accès à la Santé,
· Mieux financer les modes d’accueil du jeune enfant,
· Construire la société du bien vieillir chez soi,
· Lutter contre la fraude fiscale.
 
Parmi certaines mesures annoncées à grand renfort médiatique, saluons quand même la gratuité de la contraception qui constitue une avancée, à condition toutefois que les femmes puissent accéder à une consultation gynécologique rapidement et avoir accès à l’IVG dans de bonnes conditions.
 
Puis il y a la partie immergée de l’iceberg, la plus importante, la question de fond.
Quand la santé et l’action sociale deviendront-elles une priorité en termes de financement ? Quand verrons-nous la fin de la marchandisation de ces secteurs ?

 
En effet, au-delà de la communication, certaines données chiffrées sont éloquentes.
Le taux d’évolution prévu est de 4,1% alors que nous connaissons pour le moment une inflation de 5,9% avec une prévision gouvernementale pour 2023 peu réaliste à 4,3%.
Même la Fédération Hospitalière de France (le patronat) alerte sur la nécessité d’une augmentation d’au moins 1,5 à 2 points de l’inflation pour maintenir l’existant.
Chacun comprendra aisément que c′est largement insuffisant et que nous allons subir à nouveau des contraintes et des économies, c’est-à-dire fatalement de nouvelles fermetures de lits, de structures de proximité voire des suppressions de postes ou de services non-soignants.
Les affichages d’augmentation du budget de la Sécurité Sociale de la part du gouvernement ne sont que de la communication puisque dans les faits, il sera impossible de répondre aux besoins en constante progression.
Certaines directions d’établissement commencent même à s’inquiéter de possibles non-compensations par le gouvernement en 2023 de l’augmentation du point d’indice de 3,5% qui mettrait encore plus en péril la stabilité financière d’hôpitaux publics, déjà fragilisés par 2 années de crise sanitaire …

 
En tout cas, le gouvernement ne répond pas et tente de se dédouaner en expliquant que les économies ne seront pas sur l’hôpital public, mais uniquement sur les médicaments.
 

Pour toutes ces raisons, la CGT a décidé de mettre en œuvre un contre-projet qu’elle diffuse au plus grand nombre.