Sur le fond :
Notre organisation syndicale n’est pas contre si la Direction cherche à établir la véracité de ce qui est dénoncé.
Sur la forme :
La mise en place de « la procédure d’enquête disciplinaire » s’est étalée sur deux mois pendant lesquels les agents se sont demandés de quoi la Direction les accusait.
Après avoir mené des entretiens à charges, la Direction a culpabilisé nos collègues sur leur fonctionnement.
En résumé :
Un signalement devient une dénonciation qui à son tour devient une rumeur.
« Les ragots, la calomnie, le mensonge » sont des écrans de fumée qui masquent la réalité.
La CGT désapprouve cette méthode qui ne fait que stigmatiser les professionnels.
La réalité :
La souffrance au travail existe dans notre établissement mais la Direction refuse de prendre en compte cette dimension.
La CGT propose :
– Dans les cas de dénonciations, mettre en place une procédure qui protége les personnes, les patients comme le personnel.
– Faire intervenir le Comité d’hygiène et de Sécurité, et le Service de santé au Travail.
– Pouvoir intervenir sur les organisations du travail.
– Disposer d’outils d’analyse pour comprendre.
Dénoncer les injustices ne suffit pas.
Renouer les liens de solidarité, partager les expériences, proposer des actions, aboutir à des solutions, la CGT s’y emploie.