New management au CPN Décryptage d’une imposture

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Le CPN se voit doté d’un nouveau poste de directeur de site, pour une plus grande proximité et un suivi accru des dossiers en attente (sic)
Les visites de services se sont multipliées avec leur cortège d’amabilités et de rondeurs propres aux nouveaux managers.
Même les organisations syndicales ont eu droit à ce petit jeu de « séduction » mais quel bilan porter après 1 an de ces nouvelles pratiques managériales ?
Des dossiers importants sont toujours au point mort malgré de nombreuses relances de la CGT. Tout au plus, les réponses restent évasives et renvoient à des groupes de travail aux échéances incertaines.

Clémenceau disait « En France quand on veut enterrer un problème, on crée une commission ! »
Au CPN, on écoute, on lit les messages des organisations syndicales et ensuite on propose à grand renfort de Doodle une multitude de groupes de travail insipides au cours desquels il faut rabâcher sans cesse les mêmes choses.


Pendant ce temps, sur le terrain, les équipes sont toujours en souffrance : perte de sens, manque de bras, surnuméraires, turn-over, …
La perspective d’un réel changement reste floue … et c’est inquiétant. Non, la CGT ne noircit pas le tableau. Elle tente de faire preuve de pragmatisme et de réalisme.
Tous les experts se sont accordés après le 1er épisode de crise sanitaire du printemps 2020 pour dire que la technocratie dans nos établissements et au sein des ARS était un fléau qu’il fallait combattre.
Aujourd’hui, les diagnostics ont été posés, les propositions ont été formulées par les organisations syndicales (la CGT a fait plus que sa part dans ce domaine)

L’heure est donc à la prise de décisions concrètes et surtout à ce que la Direction abatte ses cartes.
Bas les masques, agissez concrètement plutôt que de « balader » les agents et leurs représentants dans de la réunionite aigüe. Et nous verrons alors peut-être ce changement tant attendu …