Devant des non-réponses aux vraies questions, devant un abandon des règles de commande, et une prime à l’incompétence des directeurs, il ne peut que circuler des fantasmes et des rumeurs pour combler le vide. Ainsi dans cette nébuleuse limbique, la rumeur peut devenir une manipulation dangereuse où l’on voit émerger un climat de confiance ou de défiance de la part des salariés vis à vis de la direction.
C’est ce phénomène de malentendus et de défiance qui va nourrir et alimenter la rumeur.
La rumeur peut tuer des gens quand elle ne les brise pas.
Bien sûr au CPN, la direction n’est pas coupable des rumeurs qui courent. Et il faut se garder de faire un procès d’intention aux agents, aux cadres et directeurs de notre établissement.
Mais que penser de certaines décisions édictées à partir de certains comités d’analyses basés sur des rumeurs et qui conduisent à détruire l’image de la personne ? Les agents qui entretiennent ces rumeurs répondent-il à de bas instincts de vengeances personnelles ou cherchent-ils à cacher des informations, voire des vérités compromettantes, des conflits d’intérêts ?
Et qui peut se payer les moyens pratiques de mettre en scène les outils de la rumeur :
– une organisation syndicale
– un groupe de personne pour propager un message
– une direction
– un individu malveillant
A voir. Les agents du CPN font la part des choses.
Mais, il serait dangereux de ne rien mettre en place pour sauvegarder l’intégrité morale et physique des personnes dans notre établissement.
Pour notre part, nous prenons toutes nos responsabilités. Nous faisons des propositions à la Direction et à nos collègues syndicaux pour mettre en place une cellule sur la gestion et de la prévention du harcèlement moral.
Voir notre site internet www.lacgtducpn.com à ce sujet : proposition CGT sur la prévention et la gestion du harcèlement moral au CPN.