Dans la continuité de la Révision Générale des Politiques Publiques parait en 2005 une loi portant création d’un ordre professionnel des pédicures-podologues demandée, par les seuls libéraux, qui légitimement souhaitaient être défendus en cas de conflit par un pair et non par un autre corps professionnel ou la Sécurité Sociale !
La CGT avait alerté le ministère de l’époque sur l’inévitable affrontement qui allait opposer des professionnels d’un même corps.
Sans tarder la population professionnelle salariée refusait, dans sa grande majorité, de s’inféoder à une structure privée avec des missions de service public.
En effet, tout existe dans la FPH pour protéger collectivement ou individuellement un agent (CAPL / CAPD, le CTEL, le CHSCT local). Dans le privé, les élus prudhommaux ont pour exercice la défense de leurs collègues.
Faut-il ajouter que la demande de protection fonctionnelle par l’employeur a été refusée à notre collègue qui a fait un recours au tribunal administratif !
Néanmoins, un collègue est assigné en citation directe devant un tribunal pour « exercice illégal de sa profession » !
Les hôpitaux pourront-ils mettre au pas les centaines de milliers d’infirmières DE qui refusent d’adhérer et de cotiser à un ordre professionnel inutile pour la profession ? Le déficit abyssal de cette structure ne doit pas être recouvert par les cotisations des infirmier-e-s.
La légitimité des ordres ne saute pas aux yeux ! Le ministre de la santé, « père » des lois portant création des ordres professionnels pour les paramédicaux, poussé par des députés de la majorité présidentielle cherche des solutions pour ne pas perdre la face.
Le Syndicat CGT du CPN soutient notre collègue et demande l’arrêt immédiat de toute poursuite à son encontre.