Rapports et dénonciations Stop aux outils managériaux toxiques

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Ces derniers doués d’intelligence, expriment à leur façon et sans animosité, certains doutes, demandent de façon légitime des explications, des arguments clairs,  honnêtes et construits pour comprendre pourquoi on veut les diriger vers telle ou telle orientation. Quoi de plus normal finalement … ?

Visiblement il n’est pas du goût des décideurs d’enrichir le débat, ils préfèrent en rester à une certaine forme de simplicité, d’opacité, qui demandent moins d’effort et donc posent moins de soucis.
On ne peut leur en vouloir de ce point de vue. Il n’est pas donné à tout le monde de vouloir travailler dans le sens d’améliorer les choses, cela demande beaucoup d’énergie !

Par contre, laisser ceux qui proposent, discutent, réfléchissent, qui sont dans la construction et non dans l’opposition serait la moindre des choses.
Mais NON, par peur ou par lâcheté, on demande de les faire taire, de les placardiser dans leur tête, de créer des clans, et tous les moyens sont bons pour y arriver.

En plus des provocations ou des humiliations orales, on encourage aujourd’hui les autres collègues à produire des écrits de délation qui restent vides de contenus mais qui malheureusement ne sont pas sans conséquences sur l’agent incriminé.

C’est le retour des noirceurs d’un autre temps avec de la suspicion, de la dénonciation, de la punition, de la demande de rédemption pour forcer les récalcitrants à suivre le chemin même s’il est mauvais.
Les anciens disaient de se méfier et de ne jamais oublier l’histoire, principalement la plus dangereuse pour éviter que « ca recommence », et bien nous y voilà, le nauséabond revient !

Il va falloir très vite ouvrir portes et fenêtres pour laisser s’échapper cet air vicié et y faire rentrer le plus frais …

La CGT l’a dénoncé lors du CTE du 11 décembre 2018 et a demandé au Directeur de se positionner notamment contre ces écrits qui violent la réglementation puisqu’ils ne sont jamais versés au dossier administratif de l’agent mais reste au contraire dans le service telle une épée de Damoclès au-dessus de la tête des victimes.
Une note d’info nous a été promise par la Direction …

N’hésitez pas à contacter la CGT pour dire stop à ces agissements !

En cas de doute, la CGT vous invite à faire valoir vos droits et demander à consulter votre dossier à la DRH (article 65 de la loi du 22.04.1905 et Loi 78-753 du 13/07/78) : vous disposez d’un droit de consultation, de photocopie et de retrait de données personnelles non-autorisées.