En 2010, le gouvernement Sarkozy, dans un odieux marchandage « un tout petit peu plus de salaire contre la possibilité d’un départ anticipé », a supprimé par la loi la catégorie active à la profession infirmière, qui travaille en horaires postés, de nuit, porte des charges lourdes…
Les départs prématurés à la retraite pour invalidité sont importants, les cancers du sein plus fréquents chez les infirmières qui travaillent la nuit (étude INSERM)…
Les ministres de la santé et de la Fonction publique ont renvoyé en 2012, au rendez-vous retraites de 2013, le dossier de la reconnaissance de la pénibilité des infirmier-es hospitalières.
Nous leur demandons de tenir leur promesse, et de rétablir la profession infirmière en catégorie active, avec une bonification de 1 an tous les 4 ans, pour pouvoir bénéficier d’un départ anticipé avec une retraite entière.
Ce dispositif doit être étendu à toutes et tous les salarié-es et agent-es de la santé et de l’action sociale qui font des travaux pénibles : c’est une mesure de justice sociale.