Dans ce contexte là, le CPN a usé :
– plusieurs médecins du travail (la dernière en date avant l’arrivée du Dr MISSENARD étant partie rapidement, usée par un climat délétère)
– une première psychologue du travail, Mme PERBET, est partie également dans des circonstances « particulières »
– désormais nous n’avons plus de psychologue du travail suite à la démission de Mme BOURBON au 1er janvier 2017 (démission intervenant dans un contexte de souffrance au travail et d’articulation défaillante entre les différents acteurs SST / DRH comme cela a été mentionné dans l’expertise rendue par le cabinet JLO Conseil début 2017)
Depuis le début de l’année, les organisations syndicales ont à maintes fois relancé la Direction sur leurs propositions de travailler sur les RPS.
Une entrave au CHSCT a été déposée le 12 mai 2017 auprès de l’inspecteur du travail et semble être validée dans l’attente soit d’une lettre d’observation soit d’une saisine du Procureur de la République.
Une demande d’intervention auprès de l’ARACT pour appui au dialogue social a été demandée par les 3 OS le 16 juin 2017
Une sous-commission ENNOV validée en CHSCT le 21 mars 2017 est toujours en attente alors qu’il s’agirait d’un outil performant pour travailler les événements indésirables graves ou récurrents et dégager ensemble des pistes d’actions correctrices, pour mettre en place des enquêtes, ….
Nous n’avons plus de PV de CHSCT depuis 1 an et demi ni de PV de CTE depuis mars 2015 !
Aujourd’hui, la CGT tient à être claire : s’il n’y a pas de constat partagé avec la Direction sur la situation de souffrance au travail au CPN ni une réelle volonté de faire bouger les choses, nous refuserons de nous laisser instrumentaliser dans une énième démarche de prévention stérile seulement destinée à jouer la montre dans l’attente que les uns et les autres s’essoufflent ou que le CHRU de Nancy reprenne la main dans le cadre du GHT.