retour sur le 26 septembre 2017 Compte rendu de la rencontre à l’ARS

137

Dans tous les établissements, le constat de délabrement de la psychiatrie publique est le même : 

  • suppression de lits, de services et de CMP (on ferme les lits avant d’avoir assurer le développement de l’ambulatoire !),
  • augmentation des actes de violence sur agents,
  • Manque de budget, 
  • Suppressions de postes soignants mais aussi du fait des mutualisations imposées par les GHT, de postes administratifs et techniques, mobilité géographique imposée,  
  • Détresse des personnels insatisfaits de la façon dont les patients sont pris en charge conduisant chez les agents à une augmentation des RPS, à des arrêts de travail non-remplacés et parfois à des suicides, 
  • Arrivée des cliniques privées qui s’engouffrent dans la brèche, 
  • Menaces, pressions managériales, chantage fait aux agents pour leur faire accepter l’inacceptable, 
  • Manque de médecins mais aussi fuite de professionnels face à la dégradation des conditions de travail dans le public, 
  • Gros problèmes en pédopsychiatrie, …
Réponses provocantes de l’ARS : « on ne peut pas faire fonctionner la planche à billets ! », « on finance quand même de nouveaux bâtiments ! » ou encore « c’est pour ça qu’on a fait appel au secteur privé ! »

Retrouvez plus de photos de cette journée sur la page Facebook de la CGT du CPN


Toutes les raisons de se révolter pour dire NON à ces fossoyeurs de l’Hôpital Public !
Le 10 octobre, on retourne dans la rue ! Tous en grève pour défendre la fonction publique.
Manifestation à partir de 14 h : rendez-vous devant l’Hôpital Central à NANCY