SOUFFRANCE AU TRAVAIL ET PREVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX : Ne pas occulter la realite

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La CGT a réaffirmé qu’une réelle avancée ne pourra être possible qu’à la condition d’accepter de remettre en cause l’organisation du travail telle qu’elle existe au CPN.
Il ne saurait être question de se contenter de mettre en place des mesures placebo pour se donner bonne conscience.
 
La CGT continuera à participer aux réunions prévues avec la Direction sur la prévention des risques psychosociaux.
La CGT ne cautionnera pas les dérives du passé qui consistaient à faire collaborer les syndicats à une gestion de la crise.
 
Il convient de rappeler que l’employeur a l’obligation légale de veiller à la santé physique et mentale des travailleurs et qu’il s’agit d’une obligation de résultat.
Il n’appartient pas aux agents sur le terrain de devoir trouver des solutions de contournement du risque (ce que le rapport d’EMERGENCES avait justement pointé du doigt !) : cela montre bien l’enjeu essentiel de questionner l’organisation du travail.
Ce sont sur des actes tangibles que les salariés jugeront….
 
La CGT restera vigilante lors de la prochaine réunion de négociation avec la Direction et fera entendre sa voix afin de déboucher sur la construction du mieux vivre au travail.