Souffrance au travail, stress, usure professionnelle, burn-out, : notre analyse et nos propositions

126

C’en est trop ! De qui se moque-t-on ?
 
La Direction est-elle aveugle à ce point pour ne pas constater que l’organisation et les conditions de travail actuelles génèrent de la souffrance ?
Nous avons pourtant connu des exemples édifiants depuis l’expertise EMERGENCES !
Rappelons-nous les demandes d’aides adressées par nos collègues d’HORIZON en 2011 et les mutations d’agents qui ont suivi, le mal-être au PRISME depuis la réorganisation et la disparition annoncée de 11 postes (pour preuve, le nombre d’arrêts de travail explose), la reconfiguration de l’Unité 1 suite à leur droit de retrait et leur demande de table ronde sur la violence, ….
 
OUI, l’organisation du travail est pathogène !
OUI, les rapports sociaux se sont dégradés !
OUI, l’implication des personnels n’est plus reconnue !
OUI, les collectifs de travail et espaces d’expression ont été cassés !
 
La CGT a suffisamment fait preuve de patience et de pragmatisme en participant aux réunions avec la Direction, en initiant l’expertise sur la souffrance au travail et en portant plusieurs propositions concrètes aux côtés de la CFDT et FO.
L’heure n’est plus au bilan, à la quantification mais à l’action.
C’est ce que les salariés attendent de la Direction et des organisations syndicales !
 
La CGT ne s’engagera pas dans cette mascarade qui veut faire table rase du passé et exige que le travail sur la souffrance au travail réalisé depuis 2004 au CPN débouche sur la mise en place d’actions concrètes :
1° – mettre en place une cellule d’alerte et de prévention des situations de souffrance et de harcèlement,
2° – revoir certaines formes de management et recréer des espaces d’expression dans les services,
3°- respecter la réglementation du travail en stoppant les doublements de postes et autres rappels à domicile, les 12 h et +,
4°- valoriser le travail et favoriser la politique promotionnelle en prenant en compte les savoirs et l’expérience.
 
C’est sur ces bases que nous construirons le «bien-vivre au travail » que la CGT appelle de ces vœux !
 
Laxou, le 7 mai 2013