La CGT a rappelé la caractère dérogatoire de cette organisation de travail et a évoqué les jurisprudences qui visent à encadrer cette pratique en attendant que le législateur se positionne réellement sur cette question mais aussi les protocoles d’accords locaux plus favorable à l’image de celui des Hôpitaux de PARIS.
La CGT a également insisté sur la nécessité de consulter les instances de l’établissement en amont pour recueillir l’avis de l’ensemble des acteurs institutionnels et ainsi éviter une généralisation abusive de ces rythmes de travail.
Cette organisation étant reconnue comme génératrice de fatigue et de maladies cardiovasculaires notamment, la CGT a rappelé qu’un suivi médical renforcé serait le bienvenu…
La CGT a dénoncé une fois de plus l’inégalité de traitement entre les agents travaillant en 7 h 36 et les agents travaillant en 12 h qui se retrouvent pénalisés lors d’un arrêt maladie et sont actuellement amenés à devoir effectuer des jours de travail supplémentaires pour compenser les heures non comptabilisées lors de leur arrêt.
En clair, les agents en 12 heures perdent 5 h.
La lecture de la note de service relative au décompte des arrêts maladies donne en effet matière à des interprétations différentes d’un service à l’autre.
La CGT se félicite que ses multiples interpellations auprès de la Direction dans les instances conduisent celle-ci à engager une réflexion et un débat sur cette problématique soulevée par la CGT depuis 2011.
Si vous travaillez en 12 h, n’hésitez pas à nous faire remonter les pratiques en cours dans vos services en matière de décompte horaire lors d’un arrêt-maladie.
La CGT s’engage à continuer à faire valoir vos droits et à en acquérir de nouveaux pour permettre d’améliorer les conditions de travail des agents du CPN qui ont malheureusement tendance à se dégrader ces dernières années …